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Vaste opération de contrôle à la frontière franco-belge: 426 véhicules contrôlés

 
 

Une vaste opération de contrôle de police a été menée hier soir et cette nuit en province de Namur, en collaboration avec la gendarmerie française.

Une opération de contrôles s'est déroulée, dans la nuit de vendredi à samedi de 18h00 à 2h00, le long de la frontière franco-belge, en présence de Denis Mathen, gouverneur de la province de Namur, et Frédéric Perissat, préfet des Ardennes françaises. "C'était relativement calme malgré les fêtes patronales (Saint-Eloi, Sainte-Barbe, Saint-Nicolas, etc). Mais ce n'est évidemment pas la dernière opération du genre", indique Michel Remacle, directeur coordinateur de l'opération, qui a déploré l'annonce du contrôle sur un site d'informations dès 18h01.

L'opération s'est déroulée le long de la frontière, de Brûly à Pussemange. La gendarmerie française et cinq zones de police belges (Haute Meuse, Houille-Semois, Lesse et Lhomme, Trois Vallées et Hermeton-et-Heure) y ont participé avec l'appui de la police fédérale. Sur 426 conducteurs contrôlés pour la problématique de l'alcool, l'éthylomètre a conclu à six personnes en alerte et 14 positives. Trois ont eu un retrait de permis pour 15 jours. 135 véhicules et 176 personnes (conducteurs et passagers) ont fait l'objet d'un contrôle plus approfondi. Une arrestation judiciaire a eu lieu: il s'agissait d'une personne recherchée devant être entendue dans un dossier de coups et blessures.

Cinq procès verbaux judiciaires ont été dressés (trois pour stupéfiants, un pour arme prohibée et un pour vol de panneau signalisation). Concernant le roulage, 18 procès verbaux d'avertissement et six pour non port de la ceinture ont été dressés. Un ressortissant étranger a dû payer une perception immédiate de 1.200 euros pour alcool. La caméra ANPR (reconnaissance automatique de plaques d'immatriculation) a signalé sept véhicules problématiques sur 652. "Cela peut être un défaut d'assurance, un défaut de contrôle technique ou une fausse plaque notamment", explique Michel Remacle.

Denis Mathen et Frédéric Perissat avaient signé un protocole d'accord de coopération et de concertation transfrontalière le 9 juillet 2014 afin d'établir des relations de collaboration plus étroites entre les services de sécurité belges et français. Actuellement, les relations entre la gendarmerie française et la police belge sont quotidiennes vu que le renforcement du contrôle aux frontières a été institué dans le cadre de la lutte anti-terrorisme.


 

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