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Bagarre "à l'acide" à Ciney: le suspect de 14 ans placé en IPPJ, les victimes souffriront de séquelles esthétiques

 
 

Un conflit entre adolescents a dégénéré hier devant l'école de la providence à Ciney. Il était 17h, vendredi, lorsqu'un jeune de 14 ans a jeté de l'acide au visage d'un autre jeune qui se trouvait devant l'entrée. Le produit utilisé est de l'esprit de sel, a indiqué samedi matin le parquet de Namur. Le suspect a été placé en IPPJ à Saint-Hubert par le juge de la jeunesse.

Une altercation entre deux adolescents a mal tourné ce vendredi vers 17h à Ciney. L'agression a été commise à la suite d'une dispute entre deux élèves de l'Institut.

L'auteur des faits, né en 2002, qui n'est pas scolarisé dans cet établissement, a pris la défense d'un des deux mineurs concernés par le conflit via les réseaux sociaux. Les deux individus se sont fixé rendez-vous devant l'établissement scolaire pour discuter. "Il dit avoir pris sa douche avant le rendez-vous et vu la bouteille d'esprit de sel que sa maman venait d'utiliser. Il l'a donc emportée pour s'en servir comme arme. Il dit ignorer la dangerosité du produit, croyant que ça allait piquer comme du savon, mais il est quand même suspecté d'avoir agi en connaissance de cause", a encore précisé le parquet de Namur. 

"Il visait un jeune en particulier, et il lui a lancé le liquide au visage. Deux autres personnes ont reçu des projections", a ajouté Vincent Macq, interrogé par notre journaliste Céline Praile.

Le produit utilisé est de l'esprit de sel. Ce produit ressemble à de l'eau mais contient 25% d'acide chlorydrique. "Un produit dangereux et très corrsif qui sert notamment à décaper, raviver des pierres ou déboucher des tuyaux", a précisé le parquet de Namur. 


Les victimes auront des séquelles

Trois individus ont été hospitalisés et présentent des brûlures au second degré. Selon le parquet, les séquelles esthétiques pour la victime principale et une des deux autres collatérales sont certaines. Elles sont d'ailleurs toujours hospitalisées samedi soir. Les risques de séquelles ophtalmologiques sont, quant à eux, toujours d'actualité mais sans certitude.


 

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