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Un projet d'immeuble à Petit-Waret, village rural, inquiète les habitants: le bâtiment va surpasser toutes les maisons

 
 

L'inquiétude des habitants de Petit-Waret à Andenne: un promoteur a l'ambition d'implanter un immeuble de 4 étages comprenant 45 appartements. Les riverains s'opposent à la transformation de leur village en cité dortoir. Ils ont lancé une pétition. La commune n'a pas encore tranché. Mais, le bourgmestre ne cache pas son souhait de développer l'habitat de manière plus collective.

Les habitants de Petit-Waret, à Andenne, disent non à la transformation de leur village en cité-dortoir. Un projet immobilier les inquiète. Un promoteur a l'ambition d'implanter un immeuble de 3 étages (en plus du rez-de-chaussée) comprenant 45 appartements sur un terrain situé juste derrière de nombreuses habitations. Terrain qui ne dispose d'aucun accès à la route, enclavé derrrière les maisons de la rue de Petit Waret et la rue Auguste Seressia.

Les riverains ne sont pas opposés à un projet immobilier mais celui-ci est inadapté au village et à son caractère rural. Ils pointent les problèmes de mobilité, l'impact paysager et le vis-à-vis important. Le bâtiment prévu va surpasser toutes les habitations actuelles et donc impacter la qualité de vie. Les riverains viennent de relancer une pétition, qui a déjà récolté plus de 200 signatures.

Les riverains se sentent délaissés et incompris

Un premier projet avait été lancé en 2018. Il avait mobilisé des dizaines de riverains. Une pétition avait été lancée. Le projet n'a pas abouti, mais il y a quelques mois, une nouvelle version a été présentée à la population. Plus ambitieuse encore que le premier projet. Les riverains se sentent délaissés et incompris.

L'enquête publique s'est déroulée en septembre. Le collège communal a la main pour approuver ce projet. Les riverains demandent à ce qu'il soit examiné en CCATM, en commission consultative communale. La commune, de son côté, n'a pas encore tranché. La décision sera prise plus tard, étant toujours au stade du recueil d'informations. Mais, le bourgmestre ne cache pas son souhait de développer l'habitat de manière plus collective.


 

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