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Un corps sans vie découvert dans une camionnette incendiée à Lonzée: la victime est un Jemeppois, 2 suspects interpellés

Un corps sans vie découvert dans une camionnette incendiée à Lonzée: la victime est un Jemeppois, 2 suspects interpellés
 
 

Lundi, le corps sans vie d'un homme a été découvert dans une camionnette incendiée au milieu d'un champs à Lonzée (Gembloux). Le parquet a rapidement confirmé qu'il s'agissait d'un homicide volontaire. La victime est un Jemeppois né en 2001. Il a reçu deux balles, l'une dans le thorax, l'autre dans le crâne. L'auteur présumé, un Gembloutois né en 1992, a été arrêté et est en aveux. Un complice présumé, né en 1995, a aussi été privé de liberté. Reste à connaître leurs motivations.

Lundi, vers 14h50, les pompiers de la Zone de secours Nage ont été appelés pour un incendie à Lonzée. Une camionnette, immobilisée dans un champs était la proie des flammes. Les pompiers y ont découvert à l'arrière le corps sans vie d'un homme. La police, le parquet et le laboratoire scientifique ont été requis sur place.  "L'autopsie réalisée mardi soir nous avait déjà permis de conclure qu'il s'agissait d'un homicide volontaire et que le décès n'avait pas été causé par l'incendie", avait expliqué le procureur du Roi Vincent Macq. "La victime a reçu une balle dans le thorax et une autre à bout portant dans le crâne", a-t-il précisé jeudi après-midi lors d'un point presse. 

La victime, par ailleurs propriétaire de la camionnette, a rapidement été identifiée. Son GSM a été analysé. Il avait précédemment eu plusieurs contacts avec un Gembloutois, né en 1992. Ce dernier a été auditionné par la police, est passé aux aveux et a été privé de liberté. Il était entendu par le juge d'instruction jeudi en fin d'après-midi. Ses motivations doivent encore être éclaircies, précise le parquet. Un complice présumé, né en 1995, a également été interpellé. 

"Il est fort probable que deux mandats d'arrêt soient délivrés vendredi. Reste à connaître la qualification des faits. Il me semble qu'on est plus proche de l'assassinat que du meurtre", a conclu Vincent Macq.


 

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