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Les communes de la zone de secours NAGE réclament une aide financière de l'État: les bourgmestres font part de leur indignation

Les communes de la zone de secours NAGE réclament une aide financière de l'État: les bourgmestres font part de leur indignation
 
 

Les bourgmestres des communes constituant la zone de secours NAGE ont fait part mardi de leur indignation quant à l'absence de budget supplémentaire dégagé par le gouvernement fédéral pour faire face aux indexations et à l'inflation. Un courrier a été envoyé en ce sens à la ministre fédérale de l'Intérieur, Annelies Verlinden (CD&V).

La zone est composée des communes de Namur, Gembloux, Andenne, Profondeville, Assesse, Fernelmont, Ohey, Eghezée, Gesves et La Bruyère. L'ébauche du budget 2023 de la zone qui doit être présentée au conseil communal le 6 décembre est alarmante. Les dépenses du personnel passeront de 18,531 millions en 2021 à 23,998 millions en 2023, soit une augmentation de 5,477 millions (+ 29,58%). En cause, neuf indexations, les évolutions barémiques pour rencontrer les normes fédérales ainsi que le régime hebdomadaire des 38 heures qui sera de stricte application à partir du 1er janvier 2025 et suppose des modifications organisationnelles et recrutements dès à présent. En sus, les dépenses énergétiques de la zone pour ses véhicules et bâtiments devraient passer de 375.807 euros à 759.440 euros, soit une augmentation de 383.634 euros (+ 102%). Dans l'ensemble, le budget de la zone va donc être majoré d''environ six millions d'euros par rapport à 2021, alors que les dotations fédérales n'augmenteront que de 176,71 euros entre 2022 et 2023 en tenant compte des différentes directives budgétaires, pour plafonner à un peu moins de 4,309 millions d'euros.

En somme, les communes devraient donc débourser quelque six millions d'euros supplémentaires pour obtenir un budget à l'équilibre. Autrement dit, leur apport annuel serait de 21,515 millions d'euros, ce qui mettrait certaines de leurs autres activités en péril.  

Au-delà, les bourgmestres de communes concernées mettent en exergue un rapport entre les dotations locales et fédérales complètement disproportionné de 83,31% contre 16,69%. Cela est donc contraire à la réforme de 2015 qui tendait à un financement à parts égales.


 

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