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Au Cefor de Namur, les élèves en fin de formation sont quasiment assurés de trouver un emploi de cuisinier, traiteur ou serveur

 
 

En cuisine et en salle, le secteur de l'horeca manque de bras. La crise sanitaire et les longs mois de fermeture ont poussé certaines personnes du métier à se réorienter. Au Cefor de Namur, après 3 années de formation, les élèves en fin de formation sont quasiment assurés de trouver un emploi. "Je pense qu'il y a eu la crise Covid, forcément. Pas mal de personnes ont, du fait de la précarité de l'emploi à ce moment-là, quitté le secteur. Ça donne des opportunités pour ceux qui maintenant peuvent le réintégrer. On a vraiment une hausse des demandes d'inscription dans nos cours de cuisine", indique Benoît Le Gal, directeur du Cefor à Namur. 

L'établissement d'enseignement pour adultes, en journée et en soirée, compte 1.700 étudiants. Il propose des formations liées aux métiers de bouche, notamment cuisine/restauration, boulangerie, chocolaterie, fromagerie, apiculteur, oenologie et bierologie.

Tous les étudiants ne se destinent pas pour autant à une carrière dans le milieu. Certains ont déjà un autre boulot et prennent des cours pour le plaisir. D'autres souhaitent créer leur activité complémentaire, en se lançant comme traiteur, ou table d'hôte. Mais, ils semblent plus nombreux désormais à vouloir décrocher un contrat à temps plein. "Ça fait déjà des années que je suis dans le domaine de l'Horeca. C'est un second choix. Avant ça, j'étais enseignante. Il me manquait des connaissances dans ce domaine-là en particulier. Et c'est pour cette raison que je me suis inscrite dans ce cours de boulangerie-pâtisserie", explique Maria Gabriella, 63 ans, étudiante en boulangerie.


 

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