Les faits ont été commis sur fond d'alcoolisme chronique. Vu notamment les répercussions que ces faits ont encore sur la victime, le parquet requiert dix-huit mois d'emprisonnement.
Christian D., 66 ans, a comparu jeudi au tribunal correctionnel de Namur pour attentats à la pudeur sur sa petite-fille entre 2001 et 2006 principalement à Jambes (Namur). La fillette n'avait que sept ans lors des premiers faits.
La majorité des faits s'est déroulée chez la mère du prévenu, l'arrière grand-mère de la victime. Le prévenu pénétrait dans la chambre de sa petite-fille la nuit, fermait la porte a clé, et la touchait sous son pyjama. Il a reconnu avoir caressé les fesses et le sexe de sa petite-fille qui lui demandait pourtant d'arrêter. Célibataire à ce moment-là, il dit avoir été victime de "pulsions irraisonnées" et être "extrêmement honteux".
Le sexagénaire est également poursuivi pour avoir "consommé de la pornographie infantile".
Les faits ont été commis sur fond d'alcoolisme chronique. Vu notamment les répercussions que ces faits ont encore sur la victime, le parquet requiert dix-huit mois d'emprisonnement. Il n'est toutefois pas opposé à un sursis qui pourrait être probatoire afin que le prévenu soit suivi par une équipe de santé spécialisée.L'avocate du prévenu insiste sur le fait que le risque de récidive est faible.
"Monsieur ne sort pas, a peu d'amis. Son milieu est peu propice à un contact avec les mineur(e)s", indique-t-elle. Elle souhaiterait plutôt un sursis simple.
Au civil, la victime réclame 5.000 euros de dommage et ses parents, 500 euros chacun. Un montant contesté par la défense. "C'est délicat de contester quand les faits sont reconnus mais Monsieur n'a pas beaucoup de moyens", poursuit l'avocate.
Jugement le 25 septembre.
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