Enlever un vieux tatouage, ce n'est jamais évident mais l'appareil dont s'est doté cet hôpital liégeois permet de détatouer en 3 séances, plus rapidement donc, et de façon moins douloureuse. Reportage de Mathieu Langer et Marc Évrard.
Souvenir de jeunesse ou véritable œuvre d’art ? Nombreux sont les patients qui veulent aujourd’hui se faire détatouer.
"Ce sont des patients de tout âge, des jeunes comme des plus âgés, souvent des erreurs de jeunesse ou alors des grosses erreurs dans le design avec un tatouage qui ne plait pas", rapporte Lara El Hayderi, chef de clinique adjoint, dermatologue au CHU de Liège.
Désormais, avec cette nouvelle machine, le picoseconde, cet hôpital liégeois permet de se faire détatouer plus rapidement surtout en faisant moins mal, au moyen d’une technique à la pointe de l’innovation.
"Ce sont des fractions d’impact très, très courts et donc cela va fractionner, exploser le pigment au niveau du tatouage, qui permettra après sa dissolution via un mécanisme immunitaire par la suite", explique Lara El Hayderi, chef de clinique adjoint, dermatologue au CHU de Liège.
40 euros pour 10 cm2
S’il fallait jusqu’à trois ans pour enlever un tatouage au moyen d’un appareil laser classique, comptez à présent sur trois séances espacées d’une durée de deux à trois mois.
"Et ça permet donc moins de séances, c’est pas une technique qui est trop douloureuse non plus. C’est extrêmement rapide aussi donc c’est une consultation assez rapide. C’est que du bénéfice pour les patients qui a des tatouages qui n’ont pas répondu à d’autres lasers précédemment", affirme Lara El Hayderi.
Prix de l’investissement ? Quelques 50.000 euros. Quand à une séance de détatouage au picoseconde, il vous en coûtera 40 euros pour 10 cm2 de couleurs et jusqu’à 350 euros pour les tatouages plus importants
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