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Disparition d'Antoine à Tihange: l'armée en renfort de la police dans les opérations de recherche

  • Les recherches reprendront demain matin à Tihange

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Les recherches pour retrouver le jeune Antoine se sont arrêtées en fin d'après-midi à Tihange. Depuis plus de 24 heures, les équipes de secours font tout pour retrouver l'adolescent qui est tombé dans un cours d'eau samedi après-midi.

Les recherches sont interrompues jusque lundi matin pour des raisons de sécurités. Une patrouille fluviale de l'armée prendra part demain, soit lundi, aux opérations de recherche du jeune Antoine (12 ans), emporté samedi après-midi lors d'inondations survenues à Tihange, a indiqué dimanche soir le bourgmestre hutois Christophe Collignon.


Un soutien psychologique apporté aux enfants et enseignants

Les recherches qui ont eu lieu dimanche n'ont pas permis de localiser l'adolescent porté disparu depuis samedi après-midi. Une patrouille fluviale de l'armée, constituée de deux bateaux, épaulera lundi les équipes de recherche, sous la direction de la cellule des personnes disparues de la police fédérale, en vue de longer les deux berges de la Meuse. Au sol, une ambulance militaire accompagnera le dispositif. Une équipe du PMS proposera par ailleurs un soutien psychologique aux écoliers et aux enseignants de l'école des Bons-enfants, à Huy, où est scolarisé l'adolescent.


Un corps recherché

Alain Remue, responsable de la cellule des personnes disparues de la police fédérale, était au micro de benjamin Brone pour le RTLinfo19H: "Il faut être réaliste. Le temps passe. C’est malheureux, mais c’est une constatation réaliste de dire qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir. Samedi, nous étions dans une situation d’urgence. Il y avait encore la possibilité de sauver une vie. Le temps est passé, on ne cherche pas nécessairement à sauver une vie, mais à retrouver l’enfant."

D'après les services de secours, le corps de l'enfant ne serait plus prisonnier des canalisations, où les recherches se sont concentrées samedi soir. "Il serait à présent dans la Meuse, dans une eau qui est très froide, c'est là que les recherches se portent désormais", précise notre journaliste. "L'hélicoptère de la police fédérale continue de survoler le fleuve avec des vedettes de la protection civile et de la police", ajoute-t-il.




Point presse organisé ce dimanche matin


Les équipes se concentrent sur la Meuse

Interrompues dimanche vers 02H00 du matin, les opérations de recherche du jeune garçon ont repris dimanche matin. Un hélicoptère de la police fédérale, muni d'une caméra thermique, ainsi qu'un sonar ont pour mission de sonder la Meuse. Les recherches sont en effect actuellement dirigées vers ce fleuve, dans lequel se jettent les égoûts où a été signalé pour la dernière fois l'adolescent . "Ce dimanche matin, les équipes ont refouillé la rive droite de la Meuse au départ de la centrale nucléaire", a précisé le commissaire Alain Remue. "Cinq ans après la disparition des deux soeurs à Engis, la Meuse est contre nous". Les pompiers poursuivent les opérations de recherches avec les agents de la protection civile.


L'animatrice retrouvée samedi: "Elle avait deux doigts qui passaient par les trous de la taque"

L'animatrice qui a disparu au même temps que le garçon a quant à elle été retrouvée saine et sauve. Le ruisseau qui a emporté les deux personnes rejoint la Meuse sous la terre. Deux ouvriers communaux ont découvert l’animatrice saine et sauve vers 17h30 sous une plaque d’égout. Ils ont témoigné dans le RTLinfo 19h au micro de Benjmain Brone: "Quand nous sommes arrivés avec notre camion, nous avons observé les deux taques. Elle avait deux doigts qui passaient par les trous de la taque. Elle criait. Nous avons soulevé la taque et nous l'avons sortie dehors." Les deux ouvriers communaux ont apporté plus de détails sur l’état de la victime: "Elle était choquée. Elle saignait et avait mal au genou". Blessée, la jeune fille âgée d'une vingtaine d'années a été transportée au CHR de Huy où, au moment de son admission, ses jours n'étaient pas considérés comme étant en danger.

L'animatrice emportée par les flots a été retrouvée vers 17H30, samedi, à hauteur du numéro 30 de la rue du Marais. Blessée, la jeune fille âgée d'une vingtaine d'années a été transportée au CHR de Huy où, au moment de son admission, ses jours n'étaient pas considérés comme étant en danger. Selon le témoignage de l'animatrice rescapée, celle-ci est restée en contact verbal avec le jeune garçon, encore peu de temps avant d'être secourue.

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Retour sur les recherches de samedi: d'importants moyens déployés

Samedi après-midi, peu avant 16H00, le dégel a provoqué, de manière totalement imprévisible et impromptue, le débordement du ruisseau situé à proximité du gymnase communal de Tihange, indique le centre de crise. S'en est suivie la formation d'un torrent. Le jeune Antoine, membre du Patro de Tihange a alors été emporté par les eaux. Une animatrice qui s'est immédiatement portée à son secours a également été emportée. Les deux victimes se sont ainsi retrouvées dans le réseau d'égouttage souterrain.

Le centre de crise s'est réuni à l'école de Tihange dès 16H45, sous la conduite du bourgmestre Christophe Collignon, en présence des différents services concernés (pompiers, police, services sociaux...) et du gouverneur de la Province. Une quinzaine de pompiers, dont une unité spécialisée de plongeurs, ainsi qu'une quinzaine de policiers ont été mobilisés pour mener les opérations sur le terrain. Grâce à leur travail et à leur détermination, l'animatrice emportée par les flots a été retrouvée vers 17H30 à hauteur du numéro 30 de la rue de la Mairie, à une centaine de mètres en face de la caserne des pompiers à Tihange.

En début de soirée, le centre de crise a, pour des raisons pratiques, été transféré à la caserne des pompiers. Dans le but de pouvoir affiner les recherches, une équipe pluridisciplinaire a alors été réquisitionnée en renfort, celle-ci comprenant notamment des responsables de la centrale de Tihange, du SPW et du géomètre qui a établi les plans du réseau d'égouttage. Il a ensuite été décidé d'étendre les recherches, entre autres le long de la RN 90 vers le barrage d'Ampsin-Neuville où le réseau d'égouttage se prolonge à ciel ouvert. Un chien pisteur de la police fédérale a été requis afin d'assister les équipes sur le terrain. Les équipes de secours ont mis en oeuvre diverses autres techniques, dont l'envoi de mousse colorée dans le réseau, afin de ne négliger aucun endroit où la jeune victime est susceptible de se trouver.

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