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Liège: refusant le divorce, il est suspecté d'avoir séquestré et violé à plusieurs reprises son ex-femme

Liège: refusant le divorce, il est suspecté d'avoir séquestré et violé à plusieurs reprises son ex-femme
Image d'illustration
 
 

Le parquet a requis jeudi devant le tribunal correctionnel de Liège une peine de 6 ans de prison ainsi qu'une mise à disposition du tribunal de l'application des peines d'une durée de 5 ans contre un Tunisien de 32 ans suspecté d'avoir violé son ancienne épouse. La victime affirme avoir été séquestrée durant 24 heures par cet homme.

Le prévenu et la victime avaient été mariés durant 30 mois. Mais l'homme, un musulman suspecté d'être intégriste, n'avait pas accepté de la voir s'éloigner de lui après la rupture. Il aurait proféré des menaces précises de kidnapper et de tuer son ex-épouse âgée de 23 ans afin qu'elle ne puisse appartenir à un autre homme.


Séquestrée durant 24 heures et violée à 5 reprises

La famille de cette jeune femme avait alerté la police en constatant qu'elle avait envoyé des messages de détresse le 7 mars dernier. Le prévenu avait été arrêté en compagnie de la jeune femme. Elle avait confirmé avoir été séquestrée durant 24 heures et subi 5 viols. Elle avait précisé que, sous la menace, elle avait été obligée de se soumettre afin d'éviter la mort.


Il n'aurait pas supporté qu'elle abandonne le voile

La victime craignait d'être emmenée de force en France ou en Syrie. Elle avait exposé que son ex-mari était un intégriste qui n'avait pas accepté qu'elle abandonne le voile. Il voulait lui imposer qu'elle reste sa "propriété" et qu'elle porte un jilbab.


Six ans de prison requis

Le parquet a retenu des préventions de viol, de séquestration, de détention arbitraire, de menaces, de port d'arme et de séjour illégal contre le prévenu en sollicitant une peine de 6 ans de prison ainsi qu'une mise à disposition du tribunal de l'application des peines d'une durée de 5 ans.

Pour la défense, Me Simonis a plaidé l'acquittement en soutenant que la jeune femme avait participé à une escapade amoureuse consentie avec le prévenu, qu'elle souhaitait dissimuler à sa famille. Le jugement aura lieu le 13 août.  


 

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