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La bourgmestre de Verviers menacée par un courrier "d'extrême-droite" contenant de la poudre suspecte

La bourgmestre de Verviers menacée par un courrier "d'extrême-droite" contenant de la poudre suspecte
Photo de notre journaliste sur place, Mathieu Langer
 
 

La bourgmestre de Verviers Muriel Targnion est confinée dans son bureau mercredi après-midi après avoir reçu vers 13h00 un courrier contenant une poudre suspecte, a confirmé son cabinet à l'agence Belga. Les mesures de confinement ont été levées vers 15h30. En début de soirée, la bourgmestre a précisé que la poudre blanche n'était pas dangereuse.

"Pendant le temps de midi, ma secrétaire a ouvert une lettre anonyme contenant de la poudre blanche", a confié la bourgmestre. "Elle m'a appelée et j'ai lu ce courrier". Mme Targnion le qualifie de "plutôt d'extrême-droite". "Dans cette lettre, on critique notamment le fait que mon collège compte un échevin musulman et que je serais, je cite, 'responsable des Arabes présents à Verviers'". "On va te faire crever", conclut le courrier. "J'ai ensuite reposé la lettre. Mais de la poudre, sans doute mal scellée, s'en est échappée". "A mon avis, elle ne contient rien de dangereux". Ni la bourgmestre ni les membres de son cabinet ne présentent de symptômes particuliers. "Nous avons immédiatement prévenu le chef de corps de la police qui a enclenché la procédure prévue dans ces cas-là", a poursuivi Mme Targnion.
 
L'hôtel de ville a été totalement bouclé et la protection civile s'est rendue sur place. Personne ne pouvait entrer ou sortir jusqu'à 15h, lorsque le confinement a été levé. A l'intérieur du bâtiment, la bourgmestre se trouvait en compagnie des membres de son cabinet, du colonel des pompiers, de trois policiers ainsi que de sa fille "qui venait d'arriver et avec qui j'avais prévu de passer l'après-midi", a-t-elle indiqué.

L'hôtel de ville abritant uniquement le cabinet de la bourgmestre, les autres services de la Ville ont fonctionné normalement.


Pas de danger

"Je ne connais pas la nature du produit mais la police m'a confirmé le fait qu'il ne s'agissait pas là d'une substance dangereuse", a indiqué la bourgmestre de Verviers en début de soirée. Le parquet de Verviers souligne que même si le produit est inoffensif, la personne à l'origine de ce genre de courrier risque une peine de prison variant entre 3 mois et 2 ans de prison.

 


 

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