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Coronavirus: des élèves veillent au respect des gestes barrières dans leur école à Liège (vidéo)

 
CORONAVIRUS
 

En attendant d'être protégés par le vaccin, il faut continuer à respecter les gestes barrières y compris dans les écoles. Pour s'en assurer, la direction d'une école secondaire de Liège a demandé à certains de ses élèves, qui suivent des cours en prévention et en sécurité, de patrouiller dans l'école et de vérifier que les mesures sanitaires y sont bien appliquées. Une façon de remplacer les stages de ces élèves qui ont été annulés suite à la pandémie.

Pour surveiller l'entrée du parking de l'école ce mercredi matin, Ophélie et Maxime. "On est par groupes de deux pour accueillir les profs, leur dire bonjour, et demander à ceux qui ne sont pas prévus sur le site, ce qu'ils font ici", explique Ophélie.

Du côté de l'entrée des élèves, le plus important, ce sont les mesures sanitaires. "Certains sont un peu réticents, mais nous sommes là. On ne peut pas trop faire la police. On vient surtout en appui des éducateurs", indique Kevin, un élève en 7e année sécurité et prévention.

"C'est vraiment un renfort non négligeable pour la désinfection des mains, le port du masque, etc... Grâce à ça, je pense qu'on n'a pas beaucoup de Covid dans l'école. Cela protège vraiment beaucoup", estime Yamina Hasni, la directrice de l'Athénée Liège Atlas.

Après la sonnerie, le travail continue dans les couloirs. Pendant leur 7e année de spécialisation, ces élèves resteront dans l'école une dizaine de journées comme agent de sécurité et de prévention. "Il faut savoir bien parler, rester calme et sérieux. Ne pas se moquer de certaines situations qui peuvent être un peu gênantes peut-être pour certains élèves. Il faut avoir du respect surtout", ajoute Sarah, une élève.

Avant la crise sanitaire, ils effectuaient des stages comme stewards dans les stades de football ou comme signaleur pour des jogging. Avec ses prestations à l'école, le bénéfice est évident. "On rend finalement d'une certaine manière aux éducateurs un peu de leur temps pour effectuer le business de base d'un éducateur. Mais ce qui est important, est que nos élèves apprennent", conclut Michel De Sacco, coordinateur de la 7e année sécurité et prévention.

Plus tard, Kevin et Sarah espèrent devenir policiers. Ophélie, elle, est plus tentée par l'armée.

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