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Christelle dort sur un lit de camp dans son café, elle proteste contre la fermeture du secteur: "Le gouvernement ne parle plus du tout de l'Horeca"

 
CORONAVIRUS
 

Christelle Carion a installé un lit de camps et quelques couvertures dans la salle de son café, où elle servait habituellement ses clients depuis 12 ans. L'objectif est de protester contre la fermeture du secteur Horeca toujours sans date de réouverture. Elle entend exprimer son "ras-le-bol total""Le gouvernement ne parle plus du tout de l'Horeca. On a aucune perspective d'ouverture, on est dans le flou, estime-t-elle. Les ministres ont leur salaire, tout ce qu'il faut et nettement plus que nous. Ce n'est plus possible de vivre comme cela, financièrement n'en parlons pas, mais humainement ce n'est plus possible". Certains clients venaient une heure par jour pour se changer les idées, garder le contact social.

Les frais s'accumulent

En plus des factures qui s'accumulent, de nouveaux frais apparaissent. Avec l'arrêt total, le matériel se détériore. La machine à café ainsi que le chauffage sont tombés en panne. En plus de camper dans son établissement, Christelle appelle ses clients à venir devant le café tous les jours entre 17 heures et 18 heures 30 pour soutenir l'ensemble du secteur. Le monde de l’horeca souffre maintenant depuis 3 mois des fermetures imposées par le gouvernement en raison de la seconde vague de contaminations au coronavirus.


 

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