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Catastrophe pour une école de quartier qui risque la fermeture définitive à Remicourt: "Il nous reste 15 jours pour trouver trois enfants"

 
 

A un peu plus de deux semaines de la rentrée des classes, certaines écoles se battent encore pour leur survie. De petites structures sont menacées de fermeture, faute d’élèves. C’est le cas notamment de l’école des petits poussets, près de Waremme. Une école maternelle pourtant centenaire à laquelle il manque trois élèves. Tout le monde se mobilise pour les trouver.

Dans deux semaines, Baptiste, un petit garçon, devra peut-être changer d’école. L’établissement est centenaire, c’est le seul de ce petit village qui compte à peine 5 rues.

"Camille a quitté les maternelles, elle est partie en primaire dans une autre école", explique Bénédicte Dubois, la maman. "Baptiste avait le choix de venir ici ou de suivre sa grande sœur. On a fait le choix de venir ici car on a vu tout le bien que l’école a apporté à Camille."


Mauvaise nouvelle pour le village, les familles et le personnel

"Il nous reste 15 jours, 15 jours pour trouver trois enfants", souligne Freddy Renier, président du pouvoir organisateur de l’école. "Sinon, l’école ferme définitivement et cela, c’est une catastrophe à la fois pour le village, à la fois pour les familles mais aussi pour le personnel."


"Si elle ferme, elle ne rouvrira jamais"

Institutrice, puéricultrice, personnel d’entretien : au total, six emplois sont menacés. Pourtant, Madame Anne, la directrice, n’y pense pas. Voilà 23 ans qu’elle travaille à l’école des petits Poussets. "L’école est vraiment le dernier lieu vivant du village, c’est une petite école familiale où tout le monde se connaît", explique la directrice. "Si elle ferme, elle ne rouvrira jamais."


Affiches, site internet, bouche-à-oreilles

Pour sauver l’école primaire, les parents se démènent depuis plusieurs semaines pour attirer de nouveaux enfants : affiches, site internet, bouche-à-oreilles, tout est bon.

"Malheureusement, je n’ai pas forcément envie de lui dire 'pour ta dernière année, il va falloir bouger'", regrette Nora, une maman. "Mais si on doit en arriver là, il faudra bien…"

C’est donc la dernière ligne droite pour trouver trois élèves. Entièrement rénovée il y a 5 ans, l’établissement sera accessible samedi pour une ultime journée portes-ouvertes. Le dernier espoir pour empêcher la fermeture définitive de cette école de quartier. 


 

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