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Bassenge: un homme condamné pour avoir créé 113 faux profils sur les réseaux sociaux à l'aide de photos volées de jeunes filles

Bassenge: un homme condamné pour avoir créé 113 faux profils sur les réseaux sociaux à l'aide de photos volées de jeunes filles
©Pixabay
 
 

Le parquet général a requis mardi devant la cour d'appel de Liège une peine de 4 ans de prison ainsi qu'une mise à disposition du tribunal de l'application des peines contre un habitant de Bassenge âgé de 27 ans qui avait usurpé l'identité de plus de trente adolescentes pour créer 113 faux profils sur les réseaux sociaux. A l'aide photos volées à des jeunes filles, il mettait en scène des histoires à caractère pornographique et pédophile.

Durant sept années, le prévenu avait répété les faits malgré plusieurs avertissements de la justice. Incarcéré une première fois, il ne lui avait fallu que trois jours pour récidiver. Entre 2011 et 2018, deux dossiers avaient été constitués contre lui. Mais la justice l'avait encore surpris en mai 2019 alors qu'il ne respectait pas les conditions liées à se remise en liberté et qu'il avait recommencé à créer de faux profils sur Internet.Plus de trente jeunes adolescentes avaient été victime des agissements du prévenu qui volait leurs photos sur les réseaux sociaux, les transformait en images pédophiles et créait de faux profils sur Facebook, Skype ou encore Skyrock.

Des faux profils et des milliers de conversations à caractère sexuel avaient été découverts sur l'ordinateur du prévenu qui se faisait passer pour des adolescentes dans des scénarios pornographiques et pédophiles.Une des victimes, dont la vidéo avait été diffusée sur un site pornographique, a révélé qu'elle paie toujours les conséquences des agissements du prévenu.

Elle est régulièrement reconnue sur son lieu de travail et accostée en rue alors que de faux profils à son image existent encore sur Internet.Le parquet général a requis une peine de 4 ans, la condamnation du prévenu pour deux préventions liées à des mineurs d'âge et une mise à disposition du tribunal de l'application des peines. La défense a contesté une partie des faits et a sollicité un sursis probatoire.L'arrêt sera prononcé le 17 mars.       


 

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