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À Liège, des tests "drive-in" de coronavirus sont organisés sur le parking d'un hôpital

  • Coronavirus: un "labo drive" séparé des urgences mis sur place à Liège

  • Covid-19: le labo drive du CHR de la Citadelle de Liège déjà débordé ?

 
 
CORONAVIRUS
 

Plusieurs dizaines de patients se sont présentés ce matin à l'hôpital de la Citadelle à Liège. L'hôpital propose des dépistages "drive-in" pour le coronavirus. Les patients ne doivent pas quitter leur véhicule et sont séparés des urgences. Ces tests peuvent être réalisés uniquement sur prescription médicale.

"Cela va piquer mais ça ne fait pas mal" prévient l'infirmière chargée de donner les instructions pour effectuer le prélèvement nécessaire à la détection du coronavirus. C'est comme partout ailleurs une sorte de coton-tige que l'on frotte sur la paroi intérieure du nez quelques secondes à peine. Ensuite, ce coton est déposé avec précaution dans un sac en plastique scellé. Ce matin, parmi les premières personnes à passer le test, se trouve une jeune fille de dix-huit ans: "J' ai été en contact avec une personne qui est revenue d'Italie et le docteur m'a rédigé une prescription et m'a conseillée de venir ici", raconte la jeune femme. Elle explique souffrir de maux de tête et d'un état fébrile.

Une autre patiente plus âgée attend son tour. Elle revient de Milan et est inquiète.

Seuls, des patients titulaires d'une prescription de leur docteur généraliste peuvent se présenter ici. Pour l'obtenir, il faut présenter des symptômes, de la fièvre au minimum ou avoir eu des contacts rapprochés avec des personnes ayant été détectées au coronavirus.

Jean-Marc Senterre, médecin hygiéniste au CHR de la citadelle de Liège: "La moitié des personnes qui se trouvaient dans la fille ont cru que parce que, elles ne se sentaient pas bien, elles pouvaient venir voir si elles avaient contracté le virus. Je le rappelle, il faut une prescription du médecin traitant."

Des professionnels de la santé nous alertent sur ce système de "drive-in", les échantillons qui sont prélevés aujourd'hui ne seraient pas traiter avant de nombreux jours car débordé, le CHU de Liège ne les prendra pas et plus encore le centre de références de Louvain doit faire des tris dans les échantillons proposés pour déterminer des priorités.


 

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