Encore cinq voitures incendiées la nuit dernière à Liège et à Herstal. Ces dernières semaines, ce type de sinistre se multiplie dans la région. Au total depuis deux semaines, 19 véhicules ont été incendiés. La police recherche toujours activement le ou les auteurs de ces faits. Les détails avec Vincent Jamoulle et Benoit Elsen.
Un cocktail Molotov jeté sous la voiture ou des produits accélérants sur les sièges après avoir cassé une vitre, l’accumulation de voitures incendiées devient inquiétante. Dans une des rues de Saint-Nicolas en région liégeoise, la carcasse d’une énième voiture a été dépannée ce matin.
Lorsqu’elle brûlait, elle était à un mètre à peine de la façade. Le capitaine des pompiers de Liège, Olivier Giust explique: "Une voiture qui brûle dégage une charge calorifique relativement importante avec un rayonnement thermique très fort qui nous empêche déjà de nous approcher facilement. Donc une maison qui se trouve à proximité de la voiture a un gros risque de voir se propager l’incendie."
Herstal, Saint-Nicolas, Liège, a priori il n’y a pas de logique, pas de type de voiture particulièrement visé. Si les pompiers maîtrisent ce genre d’incendie, il n’est pas pour autant sans risque. "Le risque c’est qu’un pneu explose avec toutes les conséquences de l’explosion et les jets de projectiles sont extrêmement dangereux. Ils peuvent nous blesser, poursuit le capitaine des pompiers. Et puis tout ce qui est véhicule à énergie alternative, les véhicules au gaz, les véhicules électriques, représentent un risque également pour nous."
Toutes les voitures brûlées ont été inspectées par la police scientifique. Pour incendie volontaire, les auteurs risquent jusqu’à cinq ans de prison. La peine est à multiplier par deux lorsque les faits se déroulent la nuit.
Vos commentaires