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"Ça fait 1h30 qu'on attend": le drive-in pour le dépistage Covid-19 pris d'assaut au CHU de Liège

 
 

Avec l'augmentation du nombre de cas positifs, nombreux sont ceux qui veulent se faire dépister, par peur ou par précaution. Exemple au CHU de Liège où il y avait une longue file aujourd'hui pour se rendre au drive in installé devant l'hôpital afin de se faire dépister sans sortir de sa voiture.

Le drive in du CHU reprend du service. Les automobilistes sont nombreux. L'attente est longue. "Ça fait déjà une 1h30 qu'on attend", témoigne un conducteur. Un afflux de Wallons ordonnance à la main, venus se faire dépister, l'image était devenue rare ces dernières semaines.

"Je suis infirmier à domicile, je suis allé chez un patient chez qui le fils était positif et du coup c'et simplement un test préventif", raconte l'un. 

À cette période, dans la file, on retrouve aussi des Belges, rentrés de vacances, ou d'autres qui ont attendu la fin du week-end pour faire valoir les conseils de leur médecin généraliste. 

"Le nombre de cas positifs réaugmente donc les gens ont plus de chance d'avoir des contacts à risques et donc de devoir se faire dépister pour être sûrs d'être écartés en cas de nécessité. Et on a les retours de vacances avec des zones oranges et rouges qui sont obligatoires, soit fortement conseillées d'être dépistées", explique Sandra Delcour, responsable du service prélèvements du CHU de Liège. 

Les prélèvements sont essentiellement la cause d'une inquiétude plus importante chez les patients. Certains sont tout de même porteurs de réels symptômes.

"C'est des symptômes basiques, rhume, mal de gorge, on se sent un petit peu pas bien... Ça peut être autre chose mais vu la réaugmentation de cas, et les cas positifs qu'on pourrait rencontrer, le moindre petit symptôme va tout de suite entraîné un dépistage", raconte Sandra Delcour.

Quant aux échantillons, la concentration du virus dans les prélèvements positifs serait chaque jour plus élevée. 


 

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