L'Université de Mons s'attend à accueillir entre 40 et 50 étudiants pour son nouveau master en médecine, qui débutera cette année académique 2024-2025, a indiqué jeudi le doyen de la faculté de médecine de l'UMons, Alexandre Legrand.
L'UMons ne proposait jusqu'ici qu'un bachelier en médecine mais pour poursuivre leurs études, les futurs médecins devaient s'inscrire ailleurs. Cette année, les bacheliers montois pourront rester dans la cité du Doudou, grâce à la création de ce nouveau master, en codiplomation avec l'ULB.
Le nombre de personnes inscrites n'est pas encore connu, l'année académique ne démarrant que le 16 septembre. Les secondes sessions sont en cours, et "une proportion importante de bacheliers ne sont pas diplômés en juin", avance le professeur Legrand. Il estime cependant qu'entre 40 et 50 étudiants devraient inaugurer ce master en médecine.
Entre 20 et 30 professeurs ont été engagés pour enseigner aux futurs maîtres en médecine. Ils proviennent d'autres universités belges mais aussi des hôpitaux du Hainaut.
Créer ce master n'a pas été une mince affaire, aussi du point de vue politique. Alors que l'Ares avait donné son accord en décembre 2022, il avait fallu attendre le mois de mars 2023 pour obtenir l'aval du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. L'utilité de ce master avait notamment été questionnée.
Pour le doyen Alexandre Legrand, ce master a toute sa place, alors que le Hainaut peine à attirer les médecins. "Il y a un problème d'accessibilité aux soins dans la province, avec un manque de médecins, surtout généralistes mais aussi dans les hôpitaux. Ouvrir ce master doit favoriser l'implantation de médecins du Hainaut dans le Hainaut et permettra aux étudiants de faire leurs stages dans la région", argumente-t-il.
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