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Pour que le TGV s'arrête à Maffle, les personnalités économiques et politiques du Hainaut ont un argument fort

 
 

Plusieurs personnalités économiques et politiques du Hainaut se mobilisent pour que le TGV Bruxelles-Paris fasse un arrêt en gare dans leur province. Ils ont un plan à 40 millions d'euros et une gare, celle de Maffle, déjà sur la ligne Bruxelles-Paris, près du parc Pairi Daiza. Parmi ces personnalités qui soutiennent le projet, il y a notamment  l'ancienne ministre de la Mobilité Jacqueline Galant, comme s'en sont rendu compte Julien Crête et Xavier Preyat pour RTL info 13 heures.

Une partie des forces vives hennuyères s'était réunie pour un appel solennel, et avec à leur tête l'ancienne ministre des transports Jacqueline Galant, aujourd'hui parlementaire wallonne.

Autour de la table, ces mandataires sont venus demander un arrêt pour le train à grande vitesse qui traverse chaque jour le Hainaut. Ce projet simple coutera 40 millions. 

"Avec ce point d'arrêt situé à un point de connexion entre des lignes intérieures et une ligne à grande vitesse, ça permettrait aux clients d'être à 1h10 de Paris, 1h50 de Londres, ce qui est exceptionnel pour le Hainaut", argumente la parlementaire wallonne, Jacqueline Galant.


L'argument Pari Daiza

À travers ce point d'arrêt, les responsables politiques espèrent profiter du passage chaque jour sur cet axe rapide, d'une cinquantaine de TGV, Thalys et Eurostar. Pour la région, les retombées économique seraient nombreuses. Et pour défendre ce projet, le patron du parc Paira Daiza répond présent. "À partir du moment où notre parc est plus facilement accessible - ce qui permet aussi d'alléger le trafic routier- à des personnes qui aimeraient loger dans notre région, il y a vraiment lieu de se réjouir", estime Eric Donb, administrateur délégué de Pair Daiza.

Pour les représentants wallons, ce projet parallèle ne doit pas faire oublier une autre priorité: la réouverture de la dorsale wallonne pour les trains à grande vitesse, suite à la suspension décidée en avril 2015 sous l'ère Galant. Dans ce dossier, la balle est dans le camp Thalys.

"Nous avons les informations comme quoi les travaux ont été réalisés. Il faut pouvoir aujourd'hui remettre les véhicules, les rames de ces Thalys pour lesquels il faut insister un peu", explique Carlo Di Antonio, ministre wallon de la mobilité et des transports

Pour les lignes, l'arrêt à Maffle rallongerait les temps de parcours de 5 à 7 minutes. L'étude du projet va se faire maintenant au niveau wallon.


 

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