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Place aux radars infrarouges: lorsqu'ils "flashent", ils n'émettent AUCUNE lumière

 
 

Il existe désormais des radars "infrarouges": lorsqu’ils flashent, ils n’émettent aucune lumière. Le système fonctionne avec un signal infrarouge. La zone de police Germinalt en a installé 8.

Un des 8 nouveaux radars fixes de la zone de police Germinalt a été installé rue Lavalle à Nalinnes. Les automobilistes sont donc flashés à partir de 60 km/h et ce, dans les deux sens. "Je n'ai pas du tout fait attention… est-ce que j'ai été flashé ?", se demande un automobiliste. "Je ne l'ai jamais vu flasher", affirme un autre. 

La raison: aucune lumière ne sort du radar. Il y a uniquement un signal infrarouge indétectable pour l’automobiliste. "Ce qui analyse la vitesse, c'est le petit carré à droite, et ce qui prend la photo c'est ce qui est à gauche. Il n'y a plus vraiment un flash, donc la notion de flash, en tant que telle, est devenue obsolète. Les gens pensent, "Je n'ai rien vu, il ne fonctionne pas, il n'y a pas de radar à l'intérieur"… Et bien si, il y en a un", explique Alain Bal, chef de corps de la zone Germinalt.


"Contrôler la vitesse des gens, c'est éviter des accidents, et surtout dans les villages"

La zone a installé pour l’instant 8 piquets, pour deux têtes de radars: elles sont déplacées toutes les deux à trois semaines environ. Les radars fonctionnent donc chacun à leur tour mais impossible de savoir lequel est vide ou non.

A Thuin par exemple, en 15 jours, 3000 procès-verbaux ont été comptabilisés. "Ahhh… il fonctionne. Je ne savais pas qu'il fonctionnait. C'est bien d'avoir ça, ça permet aux gens de respecter les limitations", dit une automobiliste. "Je ne connais pas la technique, ni la technologie mais le principe est bon, contrôler la vitesse des gens, c'est éviter des accidents, et surtout dans les villages", dit un homme. "C'est bien, je trouve qu'en règle générale, on roule trop rapidement", dit un autre.


Une simplification du travail pour la police

Coût de ce radar nouvelle génération : 35.000 euros pour le piquet et 40.000 euros pour la tête. Pour la zone de police, cela permet surtout de simplifier le travail. "Pour nous, l'important, c'est que c'est virtuel. Ce qu'il y avait avant, c'est que c'était un film, il fallait le développer, puis seulement, lire chaque photo avec des appareils. Ici, tout se fait virtuellement, même les plaques sont scannées sur l'empreinte virtuelle, donc tout se fait quasi automatiquement".

D'autres radars devraient normalement bientôt faire leur apparition à Gerpinnes et Montigny-le-Tilleul.


 

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