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Montigny-le-Tilleul: course-poursuite à 167 km/h avec la police, mandat d’arrêt pour le chauffard

Montigny-le-Tilleul: course-poursuite à 167 km/h avec la police, mandat d’arrêt pour le chauffard
 
 

Les faits ont lieu le 23 décembre à quelques heures du réveillon de Noël. Les policiers prennent en chasse une voiture de grosse cylindrée immatriculée en Bulgarie. Le conducteur, qui transporte deux passagers, prend tous les risques pour échapper aux autorités, il est finalement inculpé pour entrave méchante à la circulation.

La course-poursuite a été particulièrement dangereuse, le fuyard a en effet grillé plusieurs feux rouges et a zigzagué entre plusieurs véhicules. À chaque fois, il était à deux doigts de provoquer un accident grave.

Le suspect explique son comportement par le fait que le véhicule ne lui appartient pas et qu’à la vue de la police, il a eu peur que la voiture ne soit saisie, car il n’avait pas de documents en règles. Il décide donc d’accélérer et de prendre le maximum de risques possibles pour ne pas se faire arrêter.

Les policiers notent qu’il roulait à 167 km/h et qu’il n’arrivait pas encore à le rattraper à cette vitesse.
Ses deux passagers lui auraient dit qu’il ne servait à rien de s’enfuir et qu’il ferait mieux de s’arrêter.
Le chauffard aurait alors repris ses esprits et il s’est volontairement arrêté sur la bande d’arrêt d’urgence.

Mon couteau ? Pour faire des sandwichs... 

Lorsque la police effectue le contrôle de conducteur, les agents de la zone de GERMINALT découvrent un couteau, le suspect expliquera qu’il le porte toujours sur lui pour des pique-niques afin de faire...des sandwichs.

Hier, la Chambre du conseil de Charleroi a décidé de le maintenir en détention pour un mois. Une décision que son avocate Maître Nadège Pouossi, contacté par RTL INFO, ne comprend pas: "Cette mesure de détention n’est pas nécessaire, il n’y a pas de risques de récidive ni de fuite. De plus, mon client est en aveux des faits, il s’agit uniquement d’une mesure de répression qui ne se base pas sur l’absolue nécessité pour la sécurité publique. Cette décision montre, hélas, que la pression populaire prime sur le droit."

La défense n'exclut pas d'aller en appel de cette décision. Quoi qu'il en soit le chauffard sera jugé, plus tard, pour ses actes.




 

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