Claudia, bloquée dans un train pendant 90 minutes, a déclenché le bouton orange "Alertez-nous" ce vendredi matin pour nous communiquer son ras-le-bol. Navetteuse de la SNCB depuis 30 ans, elle se lève tous les jours à 4h50 pour prendre son train à la gare de La Louvière à 6h09 en espérant rejoindre la gare de Bruxelles-Nord à 7h05.
Ce vendredi matin, peu après avoir quitté la gare de La Louvière, le train dans lequel elle circulait s'est subitement arrêté pour des problèmes d'aiguillages. Après avoir fait demi-tour, le convoi de navetteurs s'est rendu à Manage, dans l'espoir de prendre un train venant de Charleroi.
Claudia, employée dans le secteur privé, devait assister à une réunion à 8h. "J'ai dû appeler mon employeur pour lui expliquer la situation. J'avais également une réunion importante à 9h. Que va penser mon supérieur hiérarchique?", s'inquiète la Louviéroise. "Une fois par semaine, je rencontre des problèmes avec la SNCB. Si j'ai vraiment un rendez-vous de haute importance, je dois prendre ma voiture, pour être certaine d'arriver à Bruxelles. J'ai l'impression que l'on ne fait rien pour encourager les gens de ma région du Centre pour travailler à Bruxelles. Nous sommes dans un territoire abandonné", regrette-t-elle.
"Vers 8h15, les problèmes d'aiguillages entre Ecaussinnes et Manage ont été rétablis. La circulation a repris entraînant des retards en conséquence", nous a confirmé la porte-parole de la SNCB, Elisa Roux.
Claudia est finalement arrivée sur son lieu de travail à 9h15. Elle nous écrit qu'elle ne perdra pas son temps à envoyer courriers et réclamations à la SNCB. "Recevoir un courrier préformaté et une compensation financière n'apportent pas une solution concrète", déplore la navetteuse.
> DÉJA EN 2014, LE PLAN DE TRANSPORT DE LA SNCB CONCERNANT LA REGION DU CENTRE FÂCHAIT ARLETTE
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