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L'incendiaire de l'Imagix de Mons à nouveau interpellé après avoir provoqué une fusillade

 
 

Nouveaux ennuis judiciaires pour Mohammed Barletta. L'homme est déjà jugé en ce moment, pour l'incendie de l'Imagix de Mons, qui avait coûté la vie à un pompier en 2011. Il a de nouveau été interpellé, après une fusillade, dans la région montoise. Il passait, ce matin, devant le juge d'instruction. Benjamin Samyn résume les faits pour le RTLINFO 13H.

C’est dans "Le Privé", un club pour adultes, que les faits ont eu lieu. Vers une heure du matin, dans la nuit de mardi à mercredi, Mohammed Barletta a ouvert le feu à plusieurs reprises, une petite dizaine de clients étaient alors présents. Heureusement, il n’y a pas eu de blessés. L’origine des faits est un conflit avec le barman. "A cette occasion, une arme a été exhibée. Il a tiré, mais sur personne, il a tiré pour dégrader certains biens meubles, dans des bouteilles et des choses comme ça. Il était sous l’emprise de la boisson, cela n’excuse absolument rien, il regrette profondément les faits qu’il a commis. Ca aurait pu être beaucoup plus grave, il en est tout à fait conscient", explique Frank Discepoli, avocat de Mohammed Barletta, au micro de notre journaliste.


Libéré sous conditions en 2012

Le 23 janvier 2011, Mohammed Barletta provoquait à l’aide d’un cocktail Molotov un énorme incendie qui a touché le complexe cinématographique Imagix de Mons, provoquant la mort d’un pompier, Etienne Manise. Mineur au moment des faits, il a été libéré sous conditions en mars 2012. Son jugement est attendu le 4 mai prochain.


"Il s’est présenté spontanément aux services de police"

Ce matin, il est passé devant le juge d’instruction pour ces nouveaux faits sur base de tentative de meurtre. "La tentative de meurtre n’a absolument pas été retenue, uniquement un port d’arme et des menaces, ce qui correspondait tout à fait à ce qu’a déclaré mon client. Il s’est présenté spontanément aux services de police, il a fait des aveux, et ces aveux sont confirmés par les éléments du dossier", ajoute l'avocat.

Reste à savoir si ces nouveaux faits interféreront dans la décision attendue concernant l’incendie du cinéma Imagix.


 

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