Incendie à Trazegnies: le quatrième enfant est toujours en vie, mais dans un état de mort cérébrale

Le 4e enfant piégé dans l'incendie de Trazegnies dans la nuit de vendredi à samedi est en fait toujours en vie, mais il se trouve dans un état de mort cérébral. Son père se donne encore un temps de réflexion avant de prendre une décision. Le petit garçon de 5 ans se trouvait dans la maison où l'incendie a eu lieu, avec sa mère, son beau père et ses trois frères qui n'ont quant à eux pas survécu.

Le quatrième enfant piégé dans l'incendie de Trazegnies, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, est toujours en vie, mais dans un état de mort cérébrale. Un temps annoncé mort, il semblerait que son père se donne encore un temps de réflexion avant de prendre une décision. L'homme décédé dans l'incendie n'était pas le père de tous les enfants. La famille était recomposée.  L'incendie qui s'est déclaré samedi vers 04h00 dans une habitation de la rue de Piéton à Trazegnies a décimé une famille entière. Deux adultes et trois enfants sont décédés et le quatrième garçonnet, âgé de 5 ans, est en état de mort cérébrale. A la suite de son intoxication par les fumées, son cerveau a été privé trop longtemps d'oxygène. Le feu, d'origine accidentelle, s'est déclaré au rez-de-chaussée de cette maison dépourvue de détecteurs d'incendie. Le couple et ses quatre enfants se sont retrouvés coincés à l'étage et se sont réfugiés dans le grenier pour échapper aux flammes.


Le père se donne un temps de réflexion

Les pompiers de Charleroi, dont la progression était difficile vu la vigueur du brasier, ont d'abord cherché les victimes au rez et au premier étage, avant de trouver les six corps sans vie au grenier. Les secouristes n'ont rien pu faire pour le couple mais ont longuement massé les quatre enfants. Tous ont retrouvé temporairement un souffle de vie et ont été hospitalisés. Le bébé d'un mois et demi et ses frères de 3 et 7 ans sont décédés peu après leur admission aux soins intensifs. Le quatrième garçon est maintenu en vie à l'hôpital de Jolimont (La Louvière) où son père a décidé en dernière minute de se laisser un temps de réflexion avant de prendre une décision.