Comment détecter plus rapidement les feux de forêt qui ravagent ces dernières années, le sud de la France, le Portugal, ou encore la Grèce, pour limiter les dégâts et sauver des vies. Huits étudiants ingénieurs de l'Université de Mons ont trouvé la solution. Ils ont conçu en quelques mois un prototype baptisé "FIRE EYES" avec un budget de 200 euros alloué par l'Université de Mons.
Protype en dimensions réduites, il sert principalement à montrer le fonctionnement du dispositif. Ce détecteur est totalement autonome d’un point de vue énergétique. Il fonctionne grâce à l’énergie solaire. Grâce à une visualisation à 360° du terrain à surveiller, le logiciel développé peut détecter des incendies à une centaine de mètres ainsi que déclencher une alerte auprès des pompiers et des propriétaires du terrain. Une image arrive sur l'écran d'ordinateur des pompiers ou du propriétaire de terrain. Ils peuvent juger de l'urgence de l'intervention. L’objectif est de réduire le temps entre le début d’un incendie et l’intervention des pompiers. Ce processus permettrait de diminuer les dégâts liés à ces incendies. Il permet ainsi d’économiser de l’argent et de sauver des vies.
Grâce à ce prototype, les étudiants ont remportés récemment la finale wallonne du concours Startech. Cette victoire leur permet de présenter leur projet à l’Université du Texas AM en septembre prochain, la deuxième plus grande université des Etats-Unis. Ils vont ainsi affiner leur prototype et l'améliorer pour le présenter à des experts et des investisseurs. Ils espèrent ainsi créer leur entreprise et commercialiser ce détecteur.
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