Pont-à-Celles a décidé de se munir de caméras mobiles pour lutter contre les incivilités environnementales. La première de ces caméras devrait être placée d'ici l'automne prochain. Le but est de lutter contre les dépôts sauvages de déchets. Des dépôts régulièrement observés dans les sentiers et les coins isolés de la commune.
Pont-à-Celles, dans la province du Hainaut, ne veut plus de ses déchets déposés illégalement dans la nature. Philippe Knaepen, échevin de l'environnement, explique la situation au micro de Nathalie Pierard pour RTL-TVI: "On a des pneus, on a des déchets de construction, on a des déchets verts, on a des tontes de pelouses et parfois même des choses que les citoyens peuvent déposer dans une déchèterie au parc à container."
Les coûts pour la commune peuvent atteindre les 50.000 euros
Les détritus sont le plus souvent abandonnés dans des endroits discrets. "Surtout des sentiers isolés, des chemins de remembrement à la campagne. On a effectivement toutes les semaines, un homme avec un camion qui doit collecter ces déchets. C'est devenu une plaie. Le coût est important, de 25.000 à 50.000 euros par an", détaille Philippe Knaepen.
Les plaques d'immatriculation pourront être identifiées
Des panneaux ont été installés invitant à plus de civilités, mais sans succès, d'où cette idée de placer des caméras mobiles qui pourront être déplacées en fonction des problèmes rencontrés. "Un point d'éclairage, un panneau de signalisation, un arbre. Les caméras seront un peu partout", signale l'échevin. Une mesure qui se veut avant tout préventive. Des panneaux préviendront de la présence des caméras. Ces dernières pourront aussi servir pour identifier les contrevenants. "La technologie est tellement avancée qu'on peut déterminer la plaque." La première caméra devrait être installée en automne prochain.
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