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Drame familial à Braine-le-Comte: "Ils se disputaient assez souvent mais on ne pouvait pas imaginer un tel drame"

Drame familial à Braine-le-Comte: "Ils se disputaient assez souvent mais on ne pouvait pas imaginer un tel drame"
 
 

Un drame s'est produit jeudi soir dans le village de Petit-Roeulx, dans l'entité de Braine-Le-Comte. Un couple et deux enfants sont décédés, a indiqué Maxime Daye, bourgmestre de Braine-Le-Comte. 

D'après les premières informations, il s'agit d'un homme, prénommé Johnny, qui a tué à coups de couteau sa compagne, leur enfant et un second enfant issu d'une précédente union de sa compagne. Il s'est ensuite suicidé. A l'heure actuelle, il est difficile de pouvoir établir un scénario. Une instruction a été ouverte. "Un périmètre de sécurité a été rapidement établi afin que l'enquête puisse se dérouler dans les meilleures conditions", a indiqué Maxime Daye.

Selon nos informations, la femme tuée était la mère de quatre enfants (dont trois vivaient à la maison) mais un seul était le fruit de son union avec l'homme à l'origine du drame. Le couple était sur le point de se séparer, semble-t-il. Les disputes étaient fréquentes, selon les voisins.

"Je sais que le couple n’allait pas très bien, qu’ils avaient beaucoup de soucis et qu’ils allaient se séparer. Les enfants étaient toujours charmants. Ils jouaient et couraient partout. On a jamais eu de soucis avec eux. Ce sont des personnes très bien", a confié Anne, une voisine, à notre journaliste Justine Roldan Perez sur place. 

Le monsieur criait assez fort. La police venait régulièrement. Mais de là à penser qu’il y aurait un tel drame… 

"Ils se disputaient quand même assez souvent. Le monsieur criait assez fort. La police venait régulièrement. Mais de là à penser qu’il y aurait un tel drame… On est un peu tous secoués", a confirmé Frédéric, un autre voisin. 

"C’était des petits enfants assez bruyants mais qui étaient toujours bien polis, qui disaient toujours bonjour. On ne pensait pas qu’un tel drame allait arriver dans un petit village comme le nôtre. On voit toujours l’actualité. On se dit que cela peut toujours arriver aux autres mais on ne pense jamais que cela pourrait arriver chez nous", a-t-il ajouté. 

C'est une des filles de la mère qui a découvert le bain de sang en rentrant hier après-midi de l'école. "C’est la jeune fille qui a découvert le sang, qui a appelé les secours et la police. Franchement je ne pouvais pas m’imaginer ça. C’est horrible. Je plains de tout cœur cette jeune fille qui va rester avec cette image", a regretté Anne.

Le Parquet de Mons n'a pas tenu, ce vendredi, à donner de commentaires sur le dossier.
 


 

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