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Deux boas retrouvés à 10 km l'un de l'autre cette semaine: voici ce que l'on sait sur les liens entre les deux serpents

 
 

Un boa a été capturé ce samedi à Frasnes-lez-Anvaing. C'est le deuxième serpent de cette espèce découvert en Wallonie picarde cette semaine. Les pompiers sont rapidement intervenus et l'animal a été confié à un spécialiste. Il tente aujourd'hui de retrouver d'où il vient et s'il a un lien avec l'autre serpent retrouvé à 10 kilomètres de là.

Encore un boa retrouvé dans la région de Frasnes-lez-Anvaing… Et les pompiers sont intervenus avec beaucoup de méfiance. D’abord identifiés par des passants, ils ont mis près d'une heure de recherches avant de mettre la main dessus. "C’est très impressionnant. D’autant plus qu’il y a toujours la peur du serpent et quand on ne s’y connaît pas, forcément on ne sait pas toujours identifier s'il est venimeux ou ne l'est pas", note Eric Stasik, capitaine des pompiers de la zone de secours Wallonie Picarde.

"Bien que ce serpent ne soit pas vénéneux – ça je tiens quand même à le répéter, parce que sinon on va vraiment mettre la panique aussi bien à Ath qu’à Frasnes – ça vaut quand même la peine de faire une enquête", insiste la bourgmestre de Frasnes-lez-Anvaing, Carine de Saint Martin.  

L’enquête en cours livre d’ailleurs déjà quelques informations : celui retrouvé mercredi 10 km plus loin et celui de ce samedi sont tous les deux des boas constricteurs, avec les mêmes couleurs, probablement issus du même élevage, affirme le spécialiste Rudy Fourmy. "Maintenant, il faudrait voir si c’est un couple, on pourrait même aller jusqu'à un séquençage ADN pour établir le lien de parenté entre les deux spécimens. Mais je ne serais pas surpris qu’on arrive à la conclusion que ce sont des frères et sœurs", pointe le directeur et fondateur d'Alphabiotoxine, une entreprise spécialisée dans la production de venins et toxines purifiées. 


Rudy Fourmy,  directeur et fondateur d'Alphabiotoxine. © RTL INFO
 

L’hypothèse la plus probable est qu'ils se soient échappés et que leur éleveur ne s'en soit aperçu que trop tard. Il y a peu de chances qu'il s'agisse d'un abandon volontaire, car ces spécimens valent facilement entre 500 et 1.000 euros.

Dans notre nature, le boa vit très bien grâce aux températures élevées de ces derniers jours. Mais il manque de nourriture et cherche à se réchauffer sur les routes en asphalte. Cela explique pourquoi on tombe dessus. 


 

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