En ce moment
 
 

Des ouvriers de la nouvelle gare de Mons ne sont plus payés, les ardoises n’en finissent pas d’augmenter dans les restaurants voisins (vidéo)

  • Des ouvriers de la nouvelle gare de Mons ne sont plus payés

  • De jeunes malvoyants ont descendu la Semois en kayak

 
 
 

Des ouvriers du chantier de la future gare de Mons ne sont plus payés. La société qui les emploie en Italie ne leur verse plus aucun salaire. Un problème qui se répercute sur les restaurants en face du chantier. Les ouvriers continuent à y manger et accumulent donc les ardoises.

Mireille a fait ses comptes et le constat est dramatique. Des factures impayées pour largement plus de 10.000 euros de repas. Les clients sont les ouvriers qui travaillent sur le chantier d’en face, celui de la gare de Mons. Les hommes ne seraient plus payés depuis plusieurs mois par les sociétés italiennes sous-traitantes chargées d’organiser l’armature en acier de la passerelle.


"On pense toujours être payés, mais ça n’arrive pas"

"C’est quand même des sommes assez grosses et on pense toujours être payés bien sûr, mais ça n’arrive pas", raconte Mireille Huart, gérante d’un restaurant, au micro de Benjamin Samyn. Même scénario pour Aurore, mais elle a décidé d’arrêter la collaboration après six mois. Si les premières factures étaient payées, très vite, les dettes sont arrivées. Montant : 6.000 euros. "On est avec des avocats. Il faut qu’il ait un jugement qui se passe ici en Belgique parce que ce sont des sociétés italiennes", explique Aurore Lentini, gérante d’un restaurant.


Si les dettes ne sont pas honorées, elle arrêtera de servir les repas aux ouvriers la semaine prochaine

C’est donc un coup dur pour les restaurateurs proches de la gare et cela s’ajoute à d’autres problèmes comme, d’après Mireille, le plan de circulation. "2015 ne nous a rien rapporté parce que le tourisme ne nous pas envoyé de cars (…) On ne s’occupe pas de nous", déplore la restauratrice. Mireille a reçu des promesses de paiement et, en attendant, elle continue de recevoir les ouvriers malgré tout. Si la situation n’est pas régularisée, elle arrêtera de le faire la semaine prochaine.


 

Vos commentaires