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Charleroi va vendre 37 bâtiments: il y a en a pour tous les budgets (vidéo)

 
 

La Ville de Charleroi estime posséder trop de bâtiments. Elle a décidé d'en vendre 37, soit 10% de son parc immobilier. Il s'agit d'entrepôts, d'administrations mais aussi de maisons. Il y en a pour tous les budgets. L'opération devrait rapport plusieurs millions d'euros à la Ville.

Maison communale annexe, ancienne école, vieux hangar ou immeuble administratif: 37 bâtiments de taille, fonctions et styles différents seront en vente dès l’année prochaine à Charleroi. La ville va regrouper une série de services dans une cité administrative. Certains locaux deviennent donc inutiles.

Des logements sociaux en vue

"On se défait de bâtiments dont on n'a plus l'usage, qui demandent beaucoup de frais d'entretien, qui demandent beaucoup de frais de chauffage", explique Xavier Desgain, échevin des Bâtiments et de l'Énergie (Ecolo).

Les trois-quarts de ces édifices deviendront des logements à prix accessibles. "Bâtiments qu'on va revendre à la Société de logements publics, la Sambrienne, pour qu'ils les rénovent et qu'ils en fassent du logement, et parfois pour qu'ils démolissent le bâtiment et qu'ils construisent un nouveau projet de logement dessus avec les performances d'aujourd'hui en termes de confort", indique encore Xavier Desgain.

Mais aussi des projets de particuliers et d'investisseurs

Des bâtiments seront aussi mis en vente publique. Ceux de petites tailles pour les particuliers amateurs de rénovation. D’autres plus imposants, comme une maison communale annexe, pour les investisseurs. Là, les candidats acquéreurs devront respecter un cahier des charges. "Les ouvertures de fenêtres ne vont pas être transformées, on ne va pas pouvoir en ajouter des supplémentaires. Celles qui sont présentes seront conservées", précise par exemple Véronique Dailly, directrice de l'ARRIS, l'Agence de revitalisation et de rénovation immobilière et sociale.

Une manière pour la ville de garder le contrôle sur le patrimoine sans financer et réaliser elle-même les travaux. L'autorité communale choisit aussi de cette façon la future fonction du bâtiment. "Les éventuels potentiels acquéreurs pourront remettre une offre accompagnée justement de la garantie qu'ils pourront réaliser le projet réellement", confie Véronique Dailly.

Des bâtiments parfois abandonnés et squattés

L’objectif, c’est aussi de se séparer d’édifices avant qu’ils ne se dégradent, comme cet ancien hangar de stockage à Jumet bientôt en vente.

 

Le bâtiment est inoccupé depuis de nombreuses années et il est régulièrement squatté. "Il est nécessaire de développer, en fonction des besoins locaux, différents services. Ce sera des services qui peuvent être éventuellement utilisés par les associations locales, mais aussi par exemple des services de proximité pour répondre à des besoins de la petite enfance", explique encore Véronique Dailly.

En plus des économies en termes d'énergie et d’entretien, la vente de l’ensemble de ces bâtiments devrait rapporter plusieurs millions d’euros à la ville.


 

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