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Carbobois victime d’un 2ème incendie en une semaine, cette fois à Couillet: la thèse criminelle désormais privilégiée (vidéos)

 
 

Un deuxième incendie en moins d'une semaine a frappé lundi soir la société Carbobois, leader européen du charbon de bois. Un hangar de Couillet (Charleroi) est actuellement la proie des flammes. La semaine dernière, le site de Châtelineau (Châtelet) était déjà parti en fumée. L'hypothèse criminelle ne semble plus faire de doutes.

L'incendie s'est déclaré dans des hangars installés à la rue des Cantines à Couillet. Ces entrepôts abritent des combustibles exploités par la société Carbobois, leader européen du charbon pour barbecue. Il s'agit de hangars contenant "8.000 tonnes de charbon de bois en palettes, en vrac, des pellets, des buches compressées et des buches de bois. Forcément, ça ne demande qu'à brûler", selon le porte-parole des pompiers de Charleroi Michel Méan.


Le feu couve toujours ce matin

Les pompiers de Charleroi ont été appelés à 21h40 hier. Ils sont descendus sur place et ont lutté une bonne partie de la nuit pour maitriser l'incendie. "On a actuellement 5 halls. Trois sont déjà condamnés et les pompiers essaient de sauver les 2 derniers halls", expliquait Sébastien Cové, le directeur de Carbobois, au micro d'Aurélie Henneton cette nuit pour RTLINFO. Ce matin, il était circonscrit mais brûlait toujours. "On sera certainement là pour plusieurs jours", expliquait encore M. Méan. Le sinistre n'a pas fait de blessé.


Incendie criminel?

La semaine dernière, Carbobois avait vu son site de Châtelineau partir en fumée suite à un sinistre. Plus de 15.000 tonnes de charbon, de pellets et autres produits avaient été détruits, sans parler du bâtiment qui s'est effondré. L'entreprise avait pu reprendre rapidement ses activités grâce à un autre stock. Elle espérait résorber son retard en 3 mois. "C’était inexplicable la première fois. Je pense que maintenant il y a beaucoup de questions à se poser. Ce sont des choses bizarres. On est dans une période où le produit est stable. Il n’y a aucune raison qu’il s’enflamme tout seul. Je ne suis pas la police mais il y a de grosses questions à se poser", a encore témoigné M. Cové à notre journaliste. "C'est fort bizarre effectivement. C'est exactement le même scénario que jeudi passé chez Carbobois à Châtelineau. La fatalié, on y croit jusqu'à un certain point", confirmait encore Michel Méan. Ce nouvel incendie, dont l'origine criminelle est donc désormais privilégiée, met à mal ce projet de résorption rapide du retard consécutif au premier incendie.


 

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