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Une action est en cours au siège social d'Ores à Gosselies: "250 personnes et 150 véhicules" mobilisés (vidéo)

 
 

Une action est en cours au siège social d'Ores, l'un des gestionnaires du réseau Electrabel. Les véhicules affluent depuis ce matin 10h à Gosselies. Une discussion entre la délégation patronale d'Ores et les employés sur place a lieu en ce moment afin d'entendre les revendications des employés.

"Mouvement de grève au siège social d'Ores", "sirènes hurlantes", "plus de 100 véhicules sur la route", "les camions de toutes les régions de la Wallonie sont là pour manifester leur mécontentement". Vous avez été nombreux à presser le bouton orange Alertez-nous pour nous avertir qu'une action était en cours au siège social d'Ores à Gosselies. Quelles sont les revendications des employés? 

"C'est un coup de gueule", nous explique un délégué syndical CNE présent sur place. "Un mal-être général", ajoute Yves, employé chez Ores à Verviers depuis 36 ans. Selon lui, la direction "balaie les revendications" de ses employés.

Certains ont donc décidé, dans une action conjointe avec le syndicat CNE, de se mobiliser: "Une bonne partie du personnel qui assume des rôles de garde est venue, de toute la Wallonie, manifester son mécontentement" devant le siège social d'Ores, explique le délégué syndical. Environ "250 personnes et 150 véhicules" sont mobilisés, estime-t-il.


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Que réclament les grévistes? 

Les grévistes demandent "une revalorisation des métiers techniques" et "un rapprochement entre les anciens et les nouveaux statuts qui n'ont pas les mêmes avantages", détaille Yves, lésé.

Les revendications portent notamment sur une différence de statut horaires entre les anciens, et les nouveaux, mis à jour en 2002.

Yves nous explique: "On a une semaine de garde par mois. L'ancien statut permet de récupérer le dimanche de garde, qu'il soit presté ou non", offrant ainsi un jour de récupération à l'employé de façon "compensatoire". Les nouveaux statuts, eux, "n’ont pas cette récupération lorsqu'ils sont de garde un dimanche mais doivent prester quand même", pointe-t-il. 

Les grévistes réclament aussi "une convention collective de travail pour implémenter structurellement le télétravail dans l'entreprise", explique Romain Wijckmans, secrétaire fédéral du syndicat CGSP-Gazelco.

"La porte reste ouverte" du côté de la direction

Contactée, la porte-parole d'Ores Annabel Vanbever confirme être au courant qu'une action de protestation est en cours au siège social et que des discussions entre le personnel et la direction a eu lieu concernant le télétravail et la compensation de la garde pour le personnel technique. "La direction a proposé une série de mesures qui ont été rejetées par les partenaires sociaux", explique une porte-parole d'Ores, assurant que "la direction garde la porte ouverte" et que "le dialogue est toujours ouvert". Direction et syndicats devraient prochainement se revoir et convenir d'un agenda pour poursuivre les discussions "dans un climat serein et propice".  

"Les actions vont se durcir" si rien ne change, assure une partie du personnel 

Les employés espèrent, par cette action, se faire entendre de la direction: "Il y a un nouveau DRH, au bout d'un moment ils vont être obligés d'être à l'écoute", pointe le délégué syndical présent sur place. Et il est sans appel: "Si rien ne ressort de cette concertation, les actions vont se durcir et s'amplifier sur d'autres sites d'Ores". L'action de ce jeudi représente "un premier coup de semonce", avertit encore le responsable syndical, qui n'exclut pas à l'avenir "d'autres actions plus musclées avec blocage de site".   


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