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À la Ressourcerie du Val de Sambre, on donne une nouvelle vie aux objets: "On trouve tout ce qu'on veut, et c'est bon marché"

 
 

Quand les objets sont dépassés, démodés, abimés, ils atterrissent notamment à la Resourcerie du Val de Sambre, dans la région de Charleroi. L'objectif de cet endroit est de redonner vie à des milliers d'objets non utilisés. Julien Crête et Samuel Leratte s'y sont rendus pour le journal de 13 heures de RTL-TVI.

Les ramassages se suivent et ne se ressemblent pas forcément à la Ressourcerie du Val de Sambre. En moins d'une heure ce matin, les ouvriers qu'a rencontrés l'équipe de RTL-TVI se sont rendus dans quatre maisons pour y récupérer du mobilier ou des téléviseurs. Tous ces biens s'apprêtent à connaitre une nouvelle vie.

"Nous on aime bien aider les gens", explique Pascal Lacroix, un donateur. "On fait donc toujours appel à ces messieurs, puisque quand on n'a plus besoin de ces affaires, au lieu de les jeter dans un parc à container, on les donne aux gens qui en ont besoin", ajoute-t-il.

Pascal Malinowzki, chauffeur pour la Ressourcerie du Val de Sambre, explique que certains biens sont plus fréquemment donnés : " Beaucoup de canapés, télévisions, four à micro-ondes, beaucoup de planches à bois, des matelas, des lits". Au total, c'est 1245 tonnes de biens qui ont été récupérés l'an dernier, deux fois plus qu'en 2013. 70% sont recyclés, 20% sont revalorisés sous forme énergétique et 10% feront l'objet de réemploi.

Le mobilier par exemple, est réparé dans un atelier de réinsertion sociale. Mais cela nécessite un certain savoir-faire. "On a de l'ébénisterie, du garnissage, du nettoyage simplement ou, s'il y a plus à faire, de la restauration", précise Miguel Gil-Todriguze, formateur au CPAS de Charleroi.

Une fois rénovés, ces objets et meubles sont vendus dans un espace spécialement dédié à la revente. Plus de 15.000 pièces ont été vendues d'an dernier. Le choix est très vaste, comme en témoigne une cliente : "On trouve tout ce qu'on veut, et c'est bon marché. Et puis ça fait vivre d'autres personnes". Stéphane Capurso, coordinateur au CPAS de Charleroi, confirme que le choix est vaste: "On a du mobilier, de l'électroménager qui est garanti, de l'informatique qui est garanti aussi, des bouquins, du textile, de la déco, des luminaires... Tout ce qui peut servir à meubler un logement".

Trois nouvelles communes viennent de rejoindre le circuit dans cette région, et l'objectif est aujourd’hui également de privilégier la création de mobilier en misant sur la récupération.


 

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