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27 jeunes interpellés à Charleroi: "Ils se donnent rendez-vous sur les réseaux sociaux pour se taper dessus"

27 jeunes interpellés à Charleroi: "Ils se donnent rendez-vous sur les réseaux sociaux pour se taper dessus"
©BELGA
 
 

27 jeunes ont été immobilisés et menottés, ce mercredi, à Charleroi. Deux d'entre eux étaient majeurs. Ils s'étaient donné rendez-vous sur les réseaux sociaux pour se bagarrer. 25 agents de police ont été mobilisés pour contrôler la situation. Ils ont réussi à éviter l'affrontement qui devait avoir lieu place de la Digue.

La police a investi les rues de Charleroi, ce mercredi, dans l'après-midi. Le déploiement, impressionnant, a réuni 8 véhicules de police et environ 25 agents. Les forces de l'ordre ont procédé à de nombreux contrôles dans les bus, métros et trams. Vers 15 heures, plusieurs jeunes ont été menottés sur la place de la digue avant d'être embarqués. Parmi eux, seulement deux étaient majeurs. "Ce sont des groupes de jeunes qui s’organisent sur les réseaux sociaux et qui se donnent rendez-vous pour se taper dessus", déclare David Quinaux, porte-parole de la police de Charleroi, à La Nouvelle Gazette. "Grâce à ces contrôles, nous sommes parvenus à éviter l’affrontement". 

Toute la ville basse a été passée au peigne fin par le Peloton Sécurisation Ordre public (PSO), le Groupe Sécurisation et Appui (GSA) et la brigade canine. La police se trouvait encore place Buisset à 16h30. Le centre commercial a, lui aussi, été surveillé pendant l'opération. "Au total, nous avons procédé à 27 arrestations administratives. Deux étaient majeurs, tous les autres mineurs", affirme David Quinaux.

Selon les informations de La Nouvelle Gazette, une des bandes de jeunes se serait déplacée de La Louvière. "Ce sont des choses qui ont toujours existé. Avant, les gamins des cités descendaient au village pour régler leurs comptes. Les conflits ont toujours eu lieu et ils se déclenchaient pour une raison ou pour une autre. Nous étions plus gentils avant, mais les bandes se montraient moins violentes aussi. La nouveauté, ce sont les réseaux sociaux, pas les bagarres", conclut Georges Zicot, ancien commissaire de Police à Charleroi.

 

 

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