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"Il gèle, le sable et les terres sont durs": avec le froid, les ouvriers travaillent dans des conditions compliquées

 
 

Le froid s'installe cette semaine, chez nous. Pas facile pour les ouvriers de travailler sur les chantiers dans ces conditions. Mais quand il y a urgence, pas le choix : les ouvriers doivent affronter ces conditions hivernales. C'est notamment le cas à La Louvière, avec les interventions sur les fuites d’eau.

Depuis 7 heures du matin, les genoux dans la boue dans une tranchée, il faut remplacer une conduite d'eau à la main... dans des conditions hivernales et compliquées. "Surtout quand il y a de l'eau en plus, car il faut manipuler les clés, etc. Elles sont froides. Mais sinon quand il fait sec comme ça, ça va. On met les gants et puis, il ne fait pas encore si froid que ça, ça va. À la dur...", explique Andrew Lescut, manœuvre au pôle eau à La Louvière. 

Vu l'urgence, pas de cabines de chantier. Entre novembre et mars, des aménagements doivent être prévus pour mettre le personnel à l'abri quand la température descend sous 5°C. "L'entreprise doit mettre les moyens en œuvre pour permet au personnel de travailler dans des conditions suffisantes. Donc, sur la quasi-totalité de nos chantiers, il y a des containers qui sont chauffés et où les travailleurs peuvent prendre un café, se réchauffer. Mais on n'est pas dans le cas ici, parce qu'il s'agit d'une fuite", souligne Nicolas Bughin, porte-parole de la société Wanty. 

À cause de la météo, 100 personnes sont à l'arrêt sur les 600 travailleurs œuvrant dans la région du Centre. Béton et tarmac ne peuvent être posés. Et ce n'est pas tout: "Les matériaux arrivent, il gèle, le sable est dur, toutes les terres sont dures. Travailler à la main et même travailler à la machine, ce n'est vraiment pas facile", informe Guillaume Ergo, conducteur de chantiers à La Louvière. 

La rue connaît des problèmes en cascade, avec trois fuites simultanée. Avec le gel, la période des fuites d'eau ne fait que commencer. 


 

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