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Piquée par un poisson à Knokke, Isabelle est hospitalisée: "Le chirurgien n’avait jamais rien vu de tel" (photos)

Piquée par un poisson à Knokke, Isabelle est hospitalisée: "Le chirurgien n’avait jamais rien vu de tel" (photos)
© Facebook Isabelle Van Hulle
 
 

La semaine dernière, Isabelle a été piquée par une petite vive durant ses vacances en famille à Knokke. Il s'agit d'un poisson vivant sur les fonds sablonneux le long de nos côtes. Sur le moment, l'Anversoise n'a rien senti de particulier. Ayant grandi à la côte, elle est habituée à marcher sur des pierres et des coquillages et à ressentir de la douleur sous ses pieds.

Mais le lendemain de sa promenade, la femme de 55 ans a commencé à souffrir terriblement. En constatant des changements sur sa peau, Isabelle a commencé à s'inquiéter. Elle s'est rendue aux urgences de l'hôpital de Knokke. "Le mercredi, je suis soudainement tombée malade et une éruption cutanée rouge est apparue sur mes jambes. Le soir, je ne pouvais plus supporter la douleur dans mes pieds et j’ai été admise aux urgences de Knokke (...) Certaines personnes ne ressentent la douleur qu’un instant, d’autres sont transportées d’urgence à l’hôpital. Je dois être allergique à ce foutu poisson", explique Isabelle à Het Laatste Nieuws.


© Facebook Isabelle Van Hulle
 

Selon Isabelle, les docteurs ont mis plusieurs jours avant de poser le diagnostique. "Pendant un moment, on m’a mise sous antibiotiques. Pendant ce temps, mes pieds ont gonflé et ont pris toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Ce n’est que lorsque le chirurgien vasculaire a été appelé que le bon diagnostic a pu être posé. La seule solution s’est avérée être la chirurgie", dit-elle. "Le chirurgien vasculaire n’avait jamais rien vu de tel auparavant", précise l'Anversoise.

Les médecins attendent que les tissus se reconstituent pour pouvoir la "libérer". "Mes vacances avec les petits-enfants sont complètement tombées à l’eau (...) Maintenant, je suis allongé ici à l’hôpital, pour je ne sais combien de temps", déplore-t-elle.


 
© Facebook Isabelle Van Hulle

Isabelle avertit les autres promeneurs

Cela fait quelques années que l'on trouve ce poisson de 10 à 18 centimètres à la côte belge. Ces animaux ont des épines venimeuses sur la nageoire dorsale. La piqûre de l'animal qui s'enterre dans le sable est très douloureuse. "Les promeneurs ou nageurs se blessent en posant le pied ou la main sur une vive enfouie dans le sable à faible profondeur", précise le le centre Antipoisons.

Isabelle veut avertir les autres promeneurs afin qu'ils prennent leurs précautions. "Mes petits-enfants n’iront plus jamais à la mer ou à la plage sans sandales d’eau", assure la grand-mère. "Je le recommande à tout le monde, d’ailleurs. Faites également attention aux animaux de compagnie. Qui sait comment les chiens réagiraient à ce poison?", s'inquiète la Flamande.


© Site Centre Antipoisons
 
Quels sont les symptômes d'une piqûre de petite vive?

"La douleur est intense au niveau de la région atteinte et peut s’accompagner de nausées persistant 20 à 50 minutes. C’est à ce stade que l’application d’une source de chaleur a du sens. Des manifestations systémiques telles que de sévères maux de tête, des palpitations, de la fièvre, des vertiges, des vomissements, peuvent apparaître", explique le centre Antipoisons.


Que faire en cas de piqûre de petite vive?

"Une piqûre de vive doit être traitée le plus rapidement possible. Sans cela, les symptômes et la douleur peuvent se prolonger et empirer. Le venin est thermolabile (détruit par la chaleur).

Pour le neutraliser, il faut rapidement appliquer sur la région atteinte, une source de chaleur (sans brûler!) pendant minimum 15 minutes: eau chaude de maximum 45 °C; air chaud du sèche-cheveux; cigarette incandescente approchée de la piqûre, sans toucher la peau .

Il est important de nettoyer et de désinfecter soigneusement la plaie. La vaccination antitétanique doit être mise en ordre. La victime peut prendre un antidouleur et éventuellement un antihistaminique pour soulager ses symptômes", conseille le centre Antipoisons.

Comme Isabelle, n'hésitez pas à consulter un médecin...


 

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