Le Voka, l'organisation patronale flamande, déplore "fermement" les actions syndicales organisées ce mardi et les prochaines semaines.
"Les syndicats disent que la manifestation et les actions sont contre le gouvernement mais c'est principalement le citoyen qui est touché", déclare Hans Maertens, administrateur délégué du Voka. Selon le Voka, l'impact sur les entreprises est limité. Les entreprises situées à Bruxelles et en périphérie peuvent connaître quelques soucis mais elles se sont préparées. "Des réunions ou rendez-vous ont été déplacés ou annulés et des travailleurs ont pu travailler de chez eux", explique M. Maertens.
"Une grève du secteur public"
Dans le reste de la Flandre, l'impact est minimal. "Il s'agit principalement d'une grève du secteur public", souligne-t-il encore. Le Voka déplore que le citoyen est une nouvelle fois touché par cette action. "Les métros, les bus, les écoles, les crèches ne fonctionnent pas ou peu aujourd'hui", regrette M. Maertens.
La FEB dénonce une certaine désinformation
"Nous comprenons que les propositions concernant la formation ou la semaine de 38 heures suscitent des questions. Toutefois, les informations inexactes diffusées à ce sujet contribuent aussi à l'inquiétude. (...) C'est pourquoi la FEB propose d'établir une liste des points à clarifier, qui peuvent faire l'objet d'une concertation avec le gouvernement", a déclaré Pieter Timmermans, administrateur délégué de la fédération. "Il est préférable (...) de procéder de cette manière plutôt que de faire subir au pays une longue série d'actions sociales". Pour la FEB, "notre économie se trouve à un point de basculement vers plus d'investissements et d'emplois", comme elle l'a souligné lors de la publication de ses prévisions conjoncturelles hier/lundi.
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