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Jan Jambon veut des caméras pour traquer l'immigration clandestine à Nieuport

Jan Jambon veut des caméras pour traquer l'immigration clandestine à Nieuport
 
 

Pour éviter que Nieuport ne devienne une plaque tournante de l'immigration comme la ville voisine française de Calais, le ministre de l'Intérieur Jan Jambon veut rétablir le système de caméras de surveillance.

Le ministre de l'Intérieur Jan Jambon (N-VA) souhaite rétablir au plus vite le système de caméras de surveillance du port de plaisance de Nieuport afin d'éviter que la station balnéaire ne devienne une plaque tournante de l'immigration clandestine à destination de l'Angleterre, lit-on mercredi dans De Standaard, Het Nieuwsblad et Gazet van Antwerpen.


"Nieuport n'est pas concernée par cet afflux de migrants, mais nous voulons surtout éviter que cela se produise"

Les caméras de surveillance du port de plaisance ne fonctionnent plus depuis des années, mais l'arrivée quotidienne de centaines de migrants à Calais, à quelques kilomètres de là, pousse le ministre à prendre des mesures préventives. "Nieuport n'est, à l'heure actuelle, pas concernée par cet afflux de migrants, mais nous voulons surtout éviter que cela se produise", affirme le porte-parole du ministre.


"Elles payent un passeur environ 300 euros afin qu'il les embarque discrètement et les emmène de Calais à Zeebruges"

Au Centre d'aide aux personnes d'Ostende, les conséquences de la crise migratoire se font déjà sentir. "Chaque jour, de 10 à 15 migrants nous demandent de l'aide", explique une employée du centre. "Il s'agit surtout de personnes en transit qui veulent rejoindre Zeebruges en passant par Ostende. Selon nos informations, de quarante à cinquante personnes font le trajet tous les jours", poursuit-elle. "Elles payent un passeur environ 300 euros afin qu'il les embarque discrètement et les emmène de Calais à Zeebruges".


 

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