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Grève des bagagistes de l'aéroport de Bruxelles: "Nous avons été pris en otage par des délégués syndicaux extérieurs"

 
 

Brussels Airport a renoué hier après-midi avec les files et les passagers en colère. Pendant plus de 7 heures, les bagagistes d'Aviapartner ont débrayé. Cette grève sauvage était complètement inattendue pour la direction de l'aéroport et le président du groupe AviaPartner qui dénonçait ce matin sur les ondes de Bel RTL une grève instrumentalisée par des délégués syndicaux extérieurs. En attendant, l'aéroport a renoué avec les files et les passagers en colère de quoi inquiéter Arnaud Feist, le CEO de Brussels Airport.

Hier, sans avoir déposé de préavis de grève, les bagagistes du groupe Aviapartner ont cessé de travailler à l'aéroport de Bruxelles. Un mouvement de grogne spontané qui a commencé aux alentours de 14h et qui a pris fin sur le coup de 21h20. 32 vols ont dû être annulés, et 3 ont été déviés. Des retards sont encore à craindre ce matin pour les compagnies concernées.

Cette grève est une énième mauvaise publicité dont l'aéroport se serait bien passé. Le président du groupe Avia Partner, Laurent Levaux, dénonce, ce matin sur Bel RTL, une grève instrumentalisée par des délégués syndicaux extérieurs.

"Il n'y avait pas de conflit aviapartner. Il n'y avait pas de discussions lourdes. Il y a avait simplement des personnes de bonne foi des deux côtés qui discutaient calmement pour mettre en place tous les bonus, les primes, les indemnifications que nous souhations des deux côtés donner à l'ensemble du personnel qui très courageusement a travaillé nuits et jours depuis le 22 mars sur une série d'aéroports régionaux pour faire partir un demi-million de passagers en vacances. Nous avons été pris en otage par des délégués syndicaux extérieurs qui sont venus créer une grève inutile qui n'a rien changé au fonctionnement de l'entreprise", déplore Laurent Levaux interrogé par notre journaliste Pierre Fagnart.

Constat partagé par le patron de Brussels Airport, Arnaud Feist, pour qui il sera difficile de maintenir la crédibilité de l'aéroport si ce type d'action se poursuit.


 

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