En ce moment
 
 

Youssef, héros de la STIB, raconte son arrivée à Maelbeek

  • Attentats de Bruxelles: témoignage de Youssef, patrouilleur rapidement entré à Maelbeek

  • Attentats de Bruxelles: vive émotion des amis de Léopold, victime de l

  • Attentats de Bruxelles: les noms des victimes sont progressivement connus

  • Attentats de Bruxelles: témoignages de deux rescapés

  • Attentats de Bruxelles: des pompiers témoignent de ce qu

  • Attentats de Bruxelles: une commission d

  • Fausses alertes à la gare de Mons et dans une école de Gosselies

 
 
 

Youssef est l'un des héros de la STIB. Il a porté secours aux victimes de l'attentat à la station de métro Maelbeek. 48 heures après, il reste très marqué par ce qu'il a vu.

Youssef est un héros. Cet agent de sécurité de la STIB est un des premiers à être intervenus à la station de métro Maelbeek après l'explosion. Modeste, il est un peu gêné qu'on le mette en avant, il considère qu'il n'a fait que son devoir. Mardi 22 mars. Youssef est en train d’intervenir à la station Hankar (Auderghem) quand il est appelé pour une explosion à Maelbeek. Il est l’un des premiers à arriver sur les lieux du drame. "Je vois des gens occupés à crier et pleurer. La première chose que j’ai faite a été de porter assistance et de mettre dans un lieu sûr afin qu’ils soient pris en charge psychologiquement", explique-t-il au micro de Bel RTL.


"D’autres ne rentreront jamais chez eux"

Il demande ensuite qu’un local soit ouvert pour permettre les premiers soins. Les secours arrivent et évacuent les blessés les plus graves. "La première victime était une fille de trois ans. Elle a été prise en charge vers l’hôpital. On l’a mise dans une ambulance où les soins ont été faits", ajoute l’agent de sécurité. Youssef s’est mis à la disposition des services de secours le temps des opérations. Même s’il a eu un rôle capital, il reste très modeste. "J’exerce mon boulot depuis quelques années. On reçoit des formations de maitrise de soi. On connait bien nos procédures. Ça devient un automatisme."

Choqué, cet agent de la STIB considéré comme un héros a pu rentrer chez lui. Il relativise: "Quand vous arrivez à la maison et que vous voyez votre fils, vous le serrez dans vos bras. C’est le bonheur. D’autres ne rentreront jamais chez eux. Des enfants ne reverront plus jamais leurs parents."

Youssef a préféré reprendre tout de suite le travail pour se sentir utile et essayé tant bien que mal de se remettre de ces événements.


 

Vos commentaires