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Uber retire déjà ses vélos électriques rouges de certaines communes de Bruxelles, à cause "des vols et du vandalisme"

 
 

Uber va retirer prochainement ses vélos électriques partagés Jump des communes d'Anderlecht, Molenbeek, Koekelberg et du quartier de Laeken. Trop de vandalisme sur les vélos et des agressions sur des collaborateurs de la société américaine ont motivé le retrait du service partiel ou total dans ces zones, justifie l'entreprise. Un client y terminant malgré tout son voyage devra payer une amende de 35 euros.

Uber avait lancé ses vélos rouges électriques en avril 2019 à Bruxelles, et l'avait ensuite étendu à Anderlecht, Molenbeek, Koekelberg et Laeken en juin. Mais dans ces communes, ça ne s'est pas très bien passé. 

"Après une augmentation significative du nombre de vols de nos vélos Jump et de diverses formes de vandalisme, nous avons décidé de suspendre temporairement nos activités dans certaines zones de Bruxelles. Nous sommes en contact étroit avec les différentes communes et Bruxelles Mobilité pour discuter de ces incidents", a assuré Uber dans une communication à l'agence Belga.

En juin, à la demande de l'échevin molenbeekois Jef Van Damme, Uber avait étendu sa flotte à Molenbeek. Mais en juillet, la société américaine s'était déjà plainte auprès de la commune pour des faits de vandalisme. Un contact entre les deux parties avait ensuite eu lieu en août, lors duquel l'entreprise leur a signalé qu'elle avait pris la décision de se retirer.

4X plus élevé dans ces communes...

L'échevin ne nie pas qu'il existe des problèmes avec les trottinettes et les vélos partagés et que des exemplaires cassés trainent souvent dans la rue. Mais c'est un problème qui se pose dans toute la région bruxelloise, estime-t-il.

Or, d'après nos informations, les actes de vandalisme dans ces communes est 4 fois plus élevés que dans les autres communes bruxelloises.

"Le fait que ce soit tellement pire à Molenbeek et dans ces autres communes est quelque chose qui est difficile à contrôler à mon sens et sur lequel nous n'avons pas eu de dialogue avec Uber", explique Jef Van Damme.

Se mettre autour de la table

Bruxelles Mobilité souhaite désormais s'asseoir le plus rapidement possible autour de la table avec Uber, les communes et les services de police. Si une solution structurelle garantissant la sécurité est trouvée, un retour des vélos pourrait être envisagé dans ces zones où il existe une réelle demande.

"On a des contacts réguliers avec eux, et ils nous avaient en effet informé de leurs difficultés au niveau du vandalisme accru dans certaines zones", nous a confié Camille Thiry, porte-parole de Bruxelles Mobilité

Dans l'intervalle, les utilisateurs d'un vélo Jump ne pourront plus terminer leur parcours sur le territoire de ces quatre communes ou quartier. Ils seront informés qu'ils se trouvent en dehors de la zone d'exploitation. S'ils y clôturent malgré tout leur voyage, ils devront payer une amende de 35 euros.


 

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