En ce moment
 
 

Trois jeunes femmes accusent la police de violences et remarques désobligeantes à Saint-Gilles: une manifestation a eu lieu ce samedi soir

Trois jeunes femmes accusent la police de violences et remarques désobligeantes à Saint-Gilles: une manifestation a eu lieu ce samedi soir
© RTL INFO - Alertez-nous
 
 

Entre 100 et 200 personnes, principalement des femmes, ont manifesté samedi en début de soirée à Saint-Gilles, en Région bruxelloise. Elles protestaient contre des violences policières présumées commises à l'encontre de trois jeunes femmes. Celles-ci demandaient l'aide des agents, après avoir été sexuellement intimidées par un homme. Mais une altercation entre la police et les jeunes femmes s'en est suivie. Finalement, elles ont été interpellées et ont reçu une amende.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que "hystériques et légèrement vêtues", "habille-toi en cowboy", "mon corps, mon choix et tais-toi", "le virus, c'est Uneus" ou encore "police partout, justice nulle part". Les manifestants exigent la fermeture d'Uneus, le service de police de proximité de la zone de police de Bruxelles-Midi (Anderlecht, Saint-Gilles, Forest). Les manifestants se sont rendus devant le commissariat de police et l'hôtel de ville de Saint-Gilles. Les organisateurs avaient demandé aux manifestants de s'habiller en tenue légère.

Après l'incident avec la police, les trois femmes ont été emmenées au poste où elles ont été détenues un certain temps. Selon elles, un commissaire leur aurait dit de ne pas être surprises par les commentaires sexistes en étant si "légèrement habillées". Selon les jeunes femmes, la police leur a d'abord demandé de porter leurs masques et de montrer leurs cartes d'identité, alors qu'elles réclamaient de l'aide. Après cela, le ton est monté. Selon la police, les jeunes femmes étaient ivres et provoquaient du tapage.

La version de la police

De son côté la police s'est expliquée il y a quelques jours: elle a précisé qu'un procès-verbal avait bien été dressé à charge de l'homme qui a tenu des propos sexistes. "Les trois jeunes filles sentaient la boisson, elles ne parvenaient pas à se calmer. Elles refusaient de décliner leur identité et de porter le masque. L’une d'entre elles a porté un coup à la policière. Un procès-verbal a aussi été dressé pour vol car le téléphone de la policière a été retrouvé dans le sac à main d'une des jeunes filles", avait déclaré Gabriel Evangelisti, commissaire de la zone de police Midi.


 

Vos commentaires