Plus question de rouler en Quad dans les rues de la capitale. Plusieurs fois annoncée, l'interdiction de ces véhicules tout-terrain est donc enfin tombée. C'est désormais le cas dans 18 des 19 communes de la région bruxelloise. Seule Uccle ne suit pas encore le mouvement.
Son principal défaut, le bruit. L’équivalent d’une grosse moto. Second problème, le conducteur. Très souvent, il est vu comme un fou du volant à qui ne s’applique pas le Code de la route. Pourtant, dans le cas de Serge et son fils, tout avait été fait dans les règles: "On a tout payé comme il fallait. On a changé de quad entre un non homologué et un homologué. Ça coute trois fois le prix. On s’est mis aux règles, aux normes. Ça, il n’y a pas de problème. Comme ça le gamin ne se fait pas tirer les oreilles parce qu’on a horreur de ça. Et pour finir, on nous couillonne en nous disant ‘schluss*, fini, terminé’. Homologué, pas homologué, on ne peut pas rouler !", s’indigne Serge.
"C’est un véritable fléau dans la ville"
Dans la ville, il est désormais interdit. Un panneau a été placé à l’entrée de 19 communes de Bruxelles, sauf Uccle où il reste toléré. C’est une décision murement réfléchie par la Région et par les bourgmestres poussés dans le dos par de nombreux riverains. "Ça fait beaucoup de bruits. Ce n’est pas sympathique et c’est très dangereux", témoigne au micro de RTL-TVi un passant. "Je ne sais pas pourquoi on devrait interdire cela. C’est comme une voiture", fait savoir un jeune homme. Hervé Doyen (cdH), bourgmestre de Jette, ne cache pas sa satisfaction: "C’est un véritable fléau dans la ville. Il faut 5 quads dans une commune pour que tous les habitants de la commune sachent qu’il en existe que cinq. C’est très bruyant, très invasif. Et les conducteurs de quad se comportent en cowboy."
Un quad comme celui du Serge coûte près de 12.000 euros. Puisqu’il lui est impossible de l’utiliser sur la route, son propriétaire a décidé de le vendre.
*Fermeture, en allemand.
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