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Révolution en vue au rond-point Louise: selon plusieurs médias, les voitures ne pourront plus traverser les rails du tram

Révolution en vue au rond-point Louise: selon plusieurs médias, les voitures ne pourront plus traverser les rails du tram
 
 

Selon plusieurs médias, les autorités publiques ont accédé à la requête de la STIB de faciliter la traversée de la zone du rond-point Louise par le tram en interdisant prochainement aux voitures de traverser les rails. Depuis la fermeture du tunnel Stéphanie en sous-sol, pour cause de sécurité, les automobiles sont désormais obligées de passer par l'extérieur. En conséquence, le trafic est devenu encore plus saturé qu'auparavant et les trams se retrouvent bloqués régulièrement par des voitures piégées sur les rails au milieu des bouchons. Le tram perd ainsi de longues minutes dans la zone avant de pouvoir la franchir et accéder à l'avenue Louise. Cette interdiction pourrait être effective très rapidement.

Charles Michel répète l'offre d'un soutien fédéral après la polémique de la mercredi

Le premier ministre Charles Michel a répété jeudi à la Chambre l'offre d'un soutien fédéral à Bruxelles pour résoudre le problème de mobilité qu'elle connaît, au lendemain d'une très vive polémique autour d'une réunion du comité de concertation.

"Nos bras sont ouverts vers la Région", a assuré M. Michel. La mobilité dans la capitale constitue, à ses yeux, un "enjeu crucial" qui implique une "approche globale" et des "solutions durables".

Dès lors que le problème des tunnels a été connu, le gouvernement fédéral par la voie de Didier Reynders, en charge de l'accord Beliris, s'est d'ailleurs tourné vers la Région bruxelloise. Or, au cours de la réunion de mercredi, le gouvernement bruxellois a annoncé qu'une étude était en cours, sans rien préciser de la stratégie et de la méthodologie qui seraient suivies, a constaté le premier ministre.

En compagnie de M. Bourgeois, il a fait part de sa stupéfaction devant le peu de réponses de la Région, rapportait mercredi une source gouvernementale. La réaction du ministre-président Rudy Vervoort n'a pas tardé: personne n'a exprimé le moindre embarras ou étonnement pendant la réunion. Selon lui, il s'agit d'une "tentative de manipulation".

Ce n'est pas la première fois qu'une réunion du comité de concertation révèle un climat tendu entre le fédéral et les entités fédérées dirigées par le PS. "Nous devons redoubler d'efforts pour donner une chance au fonctionnement optimal du comité", a ajouté M. Michel, tout en soulignant que cette exigence n'exonérait pas "des débats démocratiques". L'opposition s'est montrée sévère. "La Région bruxelloise a été traînée dans la boue une nouvelle fois et vous avez joué le jeu de votre partenaire de coalition: la N-VA", a lancé Laurette Onkelinx (PS).

Le péage urbain, point de départ quasi incontournable pour une mobilité durable

A la veille d'un débat au parlement bruxellois sur le délicat dossier de l'état des quelque 11 km de tunnels routiers de la capital, l'Atelier de Recherche et d'Action Urbaines a plaidé jeudi pour l'instauration d'un péage urbain pour permettre d'investir massivement dans les alternatives à la voiture, et faire émerger une mobilité durable dans la plus grande ville du pays.

Pour l'association, des exemples à l'étranger démontrent à suffisance que l'enclenchement de ce cercle vertueux peut être sérieusement envisagé. Pour elle, la rénovation des tunnels, qui engloutirait jusqu'à 3 milliards d'euros, n'est par contre pas une solution puisqu'elle reviendrait à "maintenir cet irrespirable statu quo... La mobilité à Bruxelles ne pourra s'améliorer qu'en traitant la cause de la congestion, pas ses symptômes: diminuer significativement la pression automobile sur la ville est la condition sine qua non", écrit-elle sur son site web.


 

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