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Protestation à Linkebeek: le Taal Aktie Komitee refuse la reconduction du bourgmestre

Protestation à Linkebeek: le Taal Aktie Komitee refuse la reconduction du bourgmestre
Damien Thiéry, bourgmestre de Linkebeek n'est pas dans le cœur du TAK (c) Belga
 
TAK, Linkebeek
 

Lundi soir, lors du conseil communal de Linkebeek, le Taal Aktie Komitee a mené une action de protestation contre la reconduction du bourgmestre actuel. La protestation fut carnavalesque et violente.

Lundi soir, une dizaine d'activistes du comité d'action linguistique TAK (Taal Aktie Komitee) ont mené une action de protestation lors du conseil communal de Linkebeek. Ils protestaient contre la reconduction de Damien Thiéry (MR) en tant que bourgmestre faisant fonction de la commune à facilités. Lors d'un accrochage, la conseillère communale francophone Dominique Schwarts, furieuse, aurait brisé les lunettes de l'un des protestataires.


Une ambiance de Carnaval

Déguisés de tenues carnavalesques, les activistes sont entrés dans la salle du conseil de Linkebeek peu de temps après l'ouverture de la séance. Ils y ont jeté des confettis et désigné Damien Thiéry "Prince du Carnaval". L'action a duré une dizaine de minutes, après quoi les protestataires sont sortis.

Le comité a cependant annoncé qu'il déposerait plainte avec constitution de partie civile contre la conseillère communale Dominique Schwarts, laquelle aurait brisé les lunettes d'un activiste.


"Le gouvernement flamand doit prendre ses responsabilités"

Le TAK désapprouve l'élection par le conseil communal de Damien Thiéry comme bourgmestre faisant fonction de Linkebeek, alors que sa désignation a été recalée à deux reprises par le Conseil d'Etat.

"Le gouvernement flamand doit prendre ses responsabilités et désigner un candidat lui-même dans l'intérêt de la population de Linkebeek", estime le comité.


Désaccord sur la convocation électorale

Damien Thiéry avait justifié sa reconduction, le 2 février dernier, par le fait que la majorité n'était pas en état de proposer un autre candidat. Le différend qui l'oppose à l'autorité flamande porte sur l'interprétation de la législation linguistique en matière de convocation électorale.


 

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