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Opération "Petits poumons" dans les écoles bruxelloises: "Il faut savoir si l'air qu'on respire est bon ou pas"

Opération "Petits poumons" dans les écoles bruxelloises: "Il faut savoir si l'air qu'on respire est bon ou pas"
© RTL INFO
 
 

La campagne "Petits Poumons" est en cours dans une dizaine d'écoles bruxelloises. Chaque mois, jusqu'à la fin de l'année, les élèves vont mesurer la qualité de l'air grâce à des capteurs et analyser les résultats en classe. En 2016, en Belgique, les particules fines ont causé la mort de 7.600 personnes. Les jeunes en pleine croissance sont particulièrement vulnérables

Le collectif citoyen "Les chercheurs d'air" vont tenter de savoir ce que respirent les élèves bruxellois avec sa nouvelle campagne "Petits Poumons"
Cette campagne a été lancée ce lundi dans une dizaine d'écoles bruxelloises. Parmi les écoles participantes, il y a l'institut De Mot-Couvreur, situé dans le centre de Bruxelles. Deux capteurs d'air mesurant la qualité de l'air y ont été installés.

L'initiative poursuit un double objectif: mesurer la qualité atmosphérique dans et aux abords des écoles participantes et vulgariser les données récoltées auprès des élèves. Dans ces écoles, les élèves mesureront pendant plusieurs mois les concentrations en particules fines

L'ASBL Les chercheurs d'air rappelle que les enfants sont les premières victimes de la pollution de l'air. En pleine croissance, ils inhalent plus de pollution que les adultes car ils ont un rythme respiratoire plus élevé. De plus, du fait de leur petite taille, ils respirent plus près de certaines sources de pollution telles que les pots d'échappement et s'exposent ainsi à des concentrations plus élevées en polluants.

Plusieurs études ont par ailleurs montré que la pollution a de nombreux effets néfastes sur la santé des enfants: affaiblissement de la fonction pulmonaire, multiplication des cas d'asthme et de bronchite chronique, augmentation du risque d'obésité, de diabète, de troubles neurologiques et de dépression...

Cette campagne est lancée alors que les concentrations en particules fines et en dioxyde d'azote dans la Région de Bruxelles-Capitale continuent de dépasser les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

En 2016, en Belgique, les particules fines ont causé la mort de 7.600 personnes, le dioxyde d'azote serait responsable de 1.600 décès prématurés et l'ozone de 180. Le trafic routier serait le responsable d'un cas d'asthme sur quatre chez les jeunes de moins de 18 ans.


 

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