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Les professeurs de l'école n°1 de Schaerbeek "ont la rage": "Nous attendons de ces parents des excuses formelles"

 
 

Ambiance ce matin devant l'école primaire n°1 de Schaerbeek, là-même où des scènes d'émeutes contre la police ont eu lieu la semaine dernière.

Ce matin, il semble que certains parents ont décidé de déscolariser leur enfant. "Il manque encore quelques enfants. On doit en faire le comptage précis. Il y a encore quelques parents sans doute qui sont toujours sous le choc de tout ce qui a été exprimé sur les réseaux sociaux, tous ces mensonges qui ont circulé", regrettait le bourgmestre Bernard Clerfayt. Celui-ci avait d'ailleurs porté plainte fin de semaine dernière contre 2 élus PS et un élu cdH (deux de Schaerbeek et un de Bruxelles-ville), accusés d'avoir attisé la haine et appelé à l'émeute.


L'enseignent reste obligatoire en primaire…

Michel De Herde, l'échevin de l'enseignement francophone de Schaerbeek, confirme : "Il manque encore des élèves donc nous allons prendre contact maintenant avec chaque famille pour les inviter à rescolariser leurs enfants parce qu'en primaire notamment c'est obligatoire. Et dans cette optique nous organiserons jeudi une réunion de parents pour que tous ceux qui veulent encore poser des questions ou faire des remarques puissent le faire."


Des excuses formelles exigées

Pourtant, certains parents doivent s'attendre à recevoir un accueil à la hauteur de leur colère. En effet, le corps enseignant n'acceptera pas de passer l'éponge sur le comportement de certains parents. "Je vous avoue qu'ils ont la rage contre certaines personnes qu'ils ont pu identifier sur les images et qui sont des gens qui sont très très proches de l'école, notamment certains parents ou des grands-parents. Et donc il y aura évidemment une réaction de leur part ce que je peux parfaitement comprendre. Quand vous avez quelques parents qui sont leaders, qui ont insulté, qui ont menacé etc. Là vous comprenez qu'actuellement, la confiance est brisée et donc nous attendons à tout le moins de la part de ces parents des excuses formelles."


Pas de faits de moeurs

Pour rappel, des soupçons de viol sur une petite fille de 4 ans s'étaient ébruités au point d'en devenir une réalité sur les réseaux sociaux. Mais après enquête du médecin mandaté par le parquet de Bruxelles, qui prenait l'affaire très au sérieux, il est apparu que l'enfant était simplement victime d'une maladie. En apprenant la nouvelle, certains parents et des proches de la communauté de la petite fille s'en sont pris à l'école, lançant divers objets, cassant des vitres et devant être contrôlés par la police.


 

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