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Le bout du tunnel est en vue pour les travaux "Schuman-Josaphat"

 
 

La liaison ferroviaire "Schuman-Josaphat" sera officiellement ouverte durant la nuit du 12 et 13 décembre mettant fin à un chantier colossal débuté à la mi-2008, a-t-on appris jeudi lors d'une visite organisée à 100 jours de la fin de ce chantier titanesque.

Cette liaison ferroviaire, aménagée sous le quartier européen, consiste en un nouveau tunnel d'1,25 kilomètre de long, qui permettra une liaison directe entre la gare de Bruxelles-Schuman et l'aéroport de Zaventem, ramenant le temps de parcours entre ces deux points de 32 à 13 minutes. Les trains empruntant les lignes 161 "Namur-Bruxelles" et 124 "Charleroi-Bruxelles" bénéficieront ainsi d'une connexion directe avec le nord de Bruxelles tout en évitant la jonction "Nord-Midi" que l'on sait fortement saturée.


Nombreux défis techniques

Les travaux qui touchent à leur fin concernent également la modernisation de la gare de Bruxelles-Schuman et de la station de métro Schuman, l'ensemble se muant en un véritable pôle multimodal appelé à offrir un confort accru aux voyageurs dont le nombre est en croissance constante. Les chantiers ont nécessité de relever de nombreux défis techniques, comme le creusement d'un tunnel sous le "Résidence Palace", un bâtiment art-déco construit dans les années '20 par l'architecte suisse Michel Polak et aujourd'hui classé, ou la pose de "ponts-bacs" de 160 tonnes permettant le passage du nouveau tunnel au-dessus des voies du métro, a expliqué Delphine Cauchie, chef de projet à Beliris, le maître de l'ouvrage.


Collaborations entre de nombreux acteurs

Pour le pôle multimodal de Schuman, les difficultés ont notamment porté sur la nécessité de mener les travaux tout en maintenant le trafic des trains et des métros. Ces travaux gigantesques, d'un budget total de 365 millions d'euros, auxquels s'ajoutent 266 millions d'euros pour la mise à quatre voies entre les gares de Watermael et de Schuman, ont aussi nécessité la collaboration de nombreux acteurs, de Beliris à Infrabel/TUC Rail, principal contributeur avec un investissement de 537 millions d'euros, en passant part la SNCB et la STIB.


 

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