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La Région bruxelloise veut soumettre les chauffeurs Uber aux mêmes règles que les taxis: "Il ne s'agit pas de stigmatiser"

 
 

La Région Bruxelloise veut contrôler plus sévèrement les chauffeurs Uber et les autres services de limousine privée. Bruxelles veut soumettre ces chauffeurs aux mêmes règles que les taxis classiques pour anticiper les abus.

Pour exercer, les chauffeurs des sociétés telles qu’Uber ou Heetch doivent suivre une formation en interne et présenter un certificat de bonnes vies et mœurs chaque année. La volonté du ministre-président bruxellois Rudy Vervoort est de leur appliquer les mêmes conditions d’accès à la profession que pour les taxis, soit la réussite de tests de sélection, notamment psychologiques et d’un examen.  

"On a vu récemment, notamment aux Etats-Unis, combien le manque de transparence sur l'accessibilité à ces métiers faisait que certains utilisateurs ou utilisatrices couraient des risques particuliers, explique Rudi Vervoort, Ministre-président de la Région de Bruxelles-Capitale (PS). Il ne s'agit pas de stigmatiser, mais simplement de dire qu'on va appliquer les mêmes règles d'accès à la profession, aux uns et aux autres, et aussi les mêmes modalités de contrôle qualitatif du service qui est proposé."

L’association des chauffeurs de limousine représente 2.000 chauffeurs des applications Uber, Heetch et Carasap. Elle dit comprendre les nécessités de contrôler les travailleurs mais n’est pas d’accord sur la manière.

"Nous sommes pour une régulation, mais une régulation intelligente et concertée, et repartir sur de nouvelles bases pour tout le secteur, ne pas garder des lois ancestrales, assure Fernando Redondo, président de l’association belge des chauffeurs de limousine. Nous craignons qu'on se serve de ces examens pour éliminer une grande partie de nos chauffeurs. Nous estimons que tous les chauffeurs qui sont en train de travailler devraient garder leur emploi étant donné qu'ils ont montré qu'ils étaient des professionnels."

D’après l’administration bruxelloise, aucune plainte n’a été enregistrée à l’égard d’un service LVC (location de voitures avec chauffeur). Le ministre-président souhaite déposer son projet d’arrêté en janvier.


 

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